Mondiaux de para judo: "Un bon signe pour Paris 2024", avoue Latchoumanaya, champion du monde pour la deuxième fois

Hélios Latchoumanaya, quel sentiment vous procure ce deuxième titre mondial ?
C’est une saveur un peu différente. Ce sont les Jeux mondiaux alors que l’an dernier on parlait de championnats du monde. Ça me fait deux titres mondiaux. C’est une compétition que je n’avais pas encore gagnée. Ça fait plaisir, tout autant que le premier.
Racontez-vous votre journée entre un premier combat long et un dernier hyper rapide ?
C’était une journée spéciale, un peu bizarre. Le premier combat contre le Géorgien a été plus dur que prévu. Je me suis entêté dans un schéma qui ne fonctionnait pas. Quand j’ai changé, j’ai scoré. J’ai repris mon schéma de base sur le quart et la demie, ça m’a permis de remporter plus facilement mes combats. Sur la finale, je pense que mon adversaire a mal compris les règles puisqu’il prend trois pénalités pour avoir fait lâcher la garde à deux mains, ce qui est interdit. C’est rare mais ça se prend (sourire) !
Vous êtes attendu puisque vous ne perdez plus depuis votre médaille d’argent paralympique. Comment le vivez-vous ?
Depuis le début de l’olympiade j’ai de plus en plus de pression. Je n’arrête pas de gagner et c’est compliqué à gagner. Je n’ai pas l’habitude car avant j’étais outsider. Maintenant, je fais partie des favoris. C’est spécial, c’est un petit stress en plus, pas désagréable on va dire. Il va falloir accepter ce statut et travailler dessus.
Pour votre construction en vue des Jeux paralympiques, il était important de gagner à Birmingham ?
C’est quelque chose d’important à moins d’un an des Jeux paralympiques. C’est important de montrer que je suis le numéro un et que je compte le rester. C’est un bon signe pour Paris 2024.