Double Contact - Bekar: "Cédric Doumbé me fait rire, je kiffe sa manière d’être"

Il va sûrement programmer son réveil pour l’occasion. A moins qu’il reste debout une partie de la nuit. Comme tous les sympathisants de Cédric Doumbé, Bekar sera certainement devant sa télévision pour soutenir le combattant franco-camerounais lors de ses grands débuts au PFL, dans la nuit du 23 au 24 juin, face au Jordanien Jarrah Hussein Al-Silawi (sur RMC Sport).
"Cédric Doumbé, il me fait bien rire. Je le kiffe, confie le rappeur de Roubaix. Au début, quand je l’ai découvert, je me suis dit: ‘Ah ouais, il est bien sûr de lui’. Et au fur à mesure, je voyais ses vidéos et je me suis grave attaché au personnage. Je kiffe sa manière d’être. Il peut dire tout ce qu’il veut mais quand il est sur le ring, c’est terminé en fait. Ce qu’il dit, c’est qui va se passer. Tout mon respect pour ça. C’est un acharné, ça se ressent. Il a confiance en lui et une vraie détermination."
>> Écoutez nos entretiens Double Contact en version longue via notre podcast
"J'étais matrixé par Samir Nasri"
Lorsqu’on le rencontre pour la sortie de son projet "Plus fort que l’orage" (disponible depuis fin mars), l’artiste du Nord nous parle aussi de son goût pour le ballon rond: "Quand j’étais petit, j’étais matrixé par Samir Nasri. Je ne sais pas pourquoi, mais c’était mon joueur préféré. J’avais son maillot quand il était à Marseille, je devais avoir 10 piges."
Aujourd’hui, il apprécie surtout Neymar, même si le n°10 brésilien ne fait pas l’unanimité au PSG: "Depuis deux-trois ans, c’est mon joueur préféré. Il est très critiqué mais pour moi, il est ultra-important dans l’équipe. Il aurait évidemment pu avoir une carrière encore plus incroyable que celle qu’il a aujourd’hui, mais j’ai rarement vu un mec aussi fort. C’est le foot de la rue à l’état pur."
"Mbappé a mis tout le monde d’accord"
A Paris, Alexandre (son prénom) admire aussi le talent et le charisme de Kylian Mbappé, désormais capitaine des Bleus: "Pour moi, c’est le meilleur joueur du monde. Les gens le trouvent arrogant, mais moi j’aime bien parce qu’il est sûr de lui. Dans une équipe où c’est quasiment le meneur, c’est important qu’il soit comme ça. Ça montre vraiment sa détermination, ça le rend unique. Ce n’est même pas de l’arrogance, c’est de la confiance en lui. Je comprends que ça puisse en agacer certains mais moi, ce n’est pas le cas. Parce que sur le terrain, il fait le taf."
"La grande force de Mbappé, c’est que c’est un mec qui a des rêves et qui les accomplis, poursuit-il. Et ça ressent, dans tout ce qu’il fait. Il est motivé par cette passion. Il est hyper déterminé. C’est ce qui fait la différence entre lui et les autres joueurs (…) Depuis ce qu’il a fait en finale de la dernière Coupe du monde, je pense que ça a mis tout le monde d’accord."
"Je n’ai pas pu regarder les tirs aux buts contre l’Argentine"
Lors de cette défaite légendaire contre l’Argentine, Bekar est passé par toutes les émotions. Et il en garde un souvenir encore douloureux: "J’y ai cru jusqu’au bout et malheureusement, c’était la désillusion totale. Le point faible, c’est les tirs aux buts. A chaque fois, on n’est pas décisifs. Dès qu’on est parti aux pénalties, pour moi c’était fini. Je n’ai même pas regardé, dis-toi. Je ne pouvais pas regarder ça. Je me suis mis à côté de la télé, je regardais les réactions de mes gars et j’ai compris…"
Lui-même fait un peu de sport, lorsqu’il a le temps et la motivation. Avec une préférence pour le noble art. "De tous les sports que j’ai essayés, je n’ai jamais été autant lessivé après une séance. C’est tellement cardio, sourit-il. Dans la boxe, il y a ce truc de technique, de beauté du geste et ça je kiffe. J’ai fait aussi beaucoup de foot plus jeune. J’étais principalement attaquant, parfois milieu. J’étais plutôt rapide et technique".
>> Découvrez tous les entretiens Double Contact en cliquant ici