"J'ai été accueilli avec des machettes et des fusils", l'incroyable périple à vélo d'un jeune Français en Amérique du sud

Théo Février était l'invité de l'Intégrale Sport sur RMC ce jeudi afin de partager son incroyable périple de l'année passée en Amérique du sud. Peu adepte du vélo, c'est pourtant avec ce moyen de transport que le jeune homme de 25 ans à décider de faire le tour de l'Amérique du sud durant neuf longs mois parfois très difficiles.

14.000 kilomètres. C'est la distance totale parcourue par Théo Février lors de son incroyable périple. Âgé de 25 ans, ce jeune homme a décidé de quitter sa vie en Europe à l'assaut de l'Amérique du sud, un continent qu'il a traversé à vélo sur 13.600 km et près de 1.000 km en canoë. "J'avais ce besoin impératif de changer de monde, de découvrir, de rencontrer. J'ai eu ce déclic d'aller en Amérique du sud sans savoir trop quoi faire la bas", explique Théo, de retour de son périple il y a un an et invité de l'Intégrale Sport ce jeudi sur RMC.

Il débarque en Equateur et commence son voyage de manière assez traditionnelle. Mais le bus pour visiter les lieux touristiques ne le stimule pas vraiment. "En dernière minute, en Colombie, j'ai acheté un vélo de seconde main avant de traverser d'autres pays", ajoute celui qui n'était pas du tout adepte de ce moyen de transport. Le voila alors parti pour un long voyage mouvementé.

Des nuits au commissariat en Equateur

Sur neuf mois de trajet, Théo Février a forcément beaucoup de choses à raconter. Il a de bons souvenirs de ce périple mais aussi de belles frayeurs. "Il y a eu des zones assez compliquées. La Colombie est assez "safe" contrairement à ce que l'on pense. J'ai eu peur en Equateur où j'ai du dormir en commissariat. Mais là où j'ai vraiment eu peur c'est l'Amazonie. Cette perte de contact avec mes proches m'a obligé à être vigilant parce que les communautés indigènes natives sur le fleuve étaient très croyantes. J'étais obligé d'allez chez eux car c'était mon moyen de me sentir en sécurité et éviter de dormir dans la jungle. À leur accueil j'étais souvent accueilli avec des machettes et des fusils car ils pensaient que j'étais le diable et que j'étais venu pour les tuer", se souvient Théo.

Malgré les moments effrayants accumulés à ceux du doute comme ces longues traversées du désert argentin, Théo Février admet qu'il pourrait encore se laisser tenter par une nouvelle aventure. Néophyte du vélo, il devrait maintenant se laisser tenter par un autre moyen de transport, plus "atypique" comme il dit.

VN