OL: "Il faut qu'Aulas prenne du recul", réclame Rothen

Actuel 8e de Ligue 1, à sept points de la première place européenne, l'OL traverse une crise sans précédent cette saison. Après une nouvelle défaite à Brest mercredi soir (1-2), Jerome Rothen s'est interrogé sur le rôle que doit désormais occuper Jean-Michel Aulas, afin d'aider à un potentiel redressement de l'institution.
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"Il faut qu'Aulas prenne du recul"
"Je respecte l'engagement dans le football de Jean-Michel Aulas et comment il a fait grandir le club, mais on doit constater que sportivement ça ne va pas, entame Jérôme Rothen dans l'émission Rothen s'enflamme. Plus de dix ans sans trophée avec un tel budget pour l'OL, ce n'est pas possible !" L'ancien international français pointe du doigt un manque de continuité dans le projet sportif : "On ne sait pas si on doit compter sur les joueurs formés au club ou si on fait venir des grandes stars de l'étranger. Jusqu'à peu ce n'était que des entraîneurs français puis là on fait confiance à un étranger, Juninho était là mais il avait les mains liées."
"Il faut qu'Aulas prenne du recul et laisse le club entre les mains de personnes plus dynamiques et avec des idées, même si ça reste son bébé, tance Jérôme Rothen. Il faut un staff, une direction et un plan sportif. Chacune de ses interventions on a l'impression qu'il est à côté de ce qu'il se passe. Il a dit qu'il avait eu une vision, puis tu as la claque à West-Ham et celle à Brest. Il a dit qu'il avait traité Juninho "comme son fils" mais aujourd'hui Juninho ne veut plus en entendre parler."
"Je n'ai pas envie de voir Aulas dépérir comme ça"
Lors du match Brest-OL (2-1) de ce mercredi, Jean-Michel Aulas était en compagnie de Bernard Lacombe, son ancien conseiller personnel en charge du recrutement ayant quitté le club en 2017. Une image qui attriste Jérôme Rothen, qui n'a pas l'impression que le club ait progressé depuis son départ. "Quand tu vois l'image des deux hier soir, avec Lacombe, ils ne dégagent plus de force, se désole-t-il. Avant quand eux deux se déplaçaient avec le club, tu savais sur qui tu tombais."
"J'ai pas envie de voir Aulas dépérir comme ça, poursuit Jérôme Rothen. L'image qu'il rend aujourd'hui est terrible. Il fait partie de ces grands présidents de club, qui ont beaucoup oeuvré pour le football à l'époque. Des grands présidents comme Aulas il n'y en a plus maintenant, mais il faut prendre une décision radicale."