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Novès : « Mes joueurs sont tellement immenses »

Le manager du Stade Toulousain savourait  le succès de ses joueurs en demi-finale.

Le manager du Stade Toulousain savourait le succès de ses joueurs en demi-finale. - -

Le Stade toulousain a battu samedi le Leinster, champion d’Europe en titre (26-16). Guy Novès, l’entraîneur des rouge et noir revient sur la qualification de son équipe pour sa sixième finale européenne.

Guy Novès, ça doit être une vraie fierté de s’imposer face au champion d’Europe en titre, le Leinster (26-16), et de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Europe ?
Dire que c’est une fierté c’est banal. On est très heureux parce qu’on savait que ce serait très dur. En première mi-temps, on a bien maitrisé les trente premières minutes avant de sentir le match nous échapper. Ensuite, on a réagi vite en seconde mi-temps. On a fait une très bonne deuxième mi-temps avec une très belle réaction de l’ensemble du groupe. Bien sûr que je suis fier d’eux. Ils sont tellement immenses…On va jouer une sixième finale de Coupe d’Europe, qu’est ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Ça va être un moment magique.

Quelle part de ce succès revient aux avants et à la mêlée ?
La part habituelle. Elle a fait son boulot. En seconde mi-temps, les trois-quarts se sont aussi bien exprimés. Il ne faut pas oublier que le ballon était glissant et que cela a pénalisé les deux équipes. Le Leinster aurait même pu marquer un essai mais les occasions étaient plus nombreuses de notre côté. Quand il y a du crachin, de la pluie, que le ballon est glissant, la mêlée prend une dimension supérieure. Ce secteur était à notre avantage sur ce match. Quelques fois on a une bonne mêlée, quelques fois une bonne touche, quelques fois des bons trois quarts même si j’entends sur certains ondes que ce n’est pas le cas. Il faut un tout.

Un mot sur Biarritz et le Munster, les deux équipes que vous pouvez affronter en finale le 22 mai prochain.
On a d’excellentes relations avec les Biarrots. Si Biarritz passe ça fera une très belle finale à Paris. Si on prend le Munster... La dernière fois qu’on avait joué contre eux, on avait perdu de trois points en finale à Cardiff (en 2008, défaite 16-13, ndlr).

Propos recueillis par Wilfried Templier à Toulouse