Toulouse : Servat, l’homme à tout faire

L’ancien talonneur international a dépanné le Stade Toulousain pendant la suspension du jeune talonneur Christopher Tolofua. Contre les Ospreys ce samedi à Toulouse (14h35), l’entraineur-joueur retrouvera l’encadrement. Définitivement ?

Le Stade Toulousain va jouer une grande partie de son avenir européen lors d'une double confrontation face aux Gallois des Ospreys samedi puis la semaine suivante à Swansea. Vainqueurs de leurs deux premiers matches face à Leicester et en déplacement à Trévise, premiers de leur poule, les Toulousains n'ont toutefois pas pris de bonus offensif. Pour se qualifier, voire pour recevoir en quart de finale, ils sont donc presque condamnés faire carton plein sur ces deux prochains rendez-vous, car un dernier difficile écueil les attend lors de l'ultime journée à Leicester.

Ce match marque la fin de suspension du jeune talonneur international Christopher Tolofua (18 ans), privé de terrain six semaines après un placage « cathédrale » sur un joueur italien de Trévise. Et par la même occasion, William Servat (33 ans) retourne vers sa retraite de joueur qu'il avait quitté le 27 octobre et un match au Stade Français, et reprend sa casquette d'entraîneur. « Il y a des axes de travail qui peuvent varier en fonction du ressenti sur le terrain », explique Servat.

Novès : « Je n’écarte aucune possibilité »

Très convaincant lors des trois matches suivant face au Racing, Montpellier et Clermont, trois succès des Toulousains, il se pourrait qu'il joue les pompiers de service au gré des blessures et sélections des talonneurs du club. « William a bien rendu service, il va falloir que Christopher se remette les idées en place parce que ce qu’il a fait à Trévise nous a couté cher, avertit le manager Guy Novès. De toute façon je n’écarte aucune possibilité. » Ses prestations ont embarrassé le staff et lors des grands rendez-vous, il se pourrait qu'il donne mal de tête à ses collègues... du staff. « Il peut tout faire ici », plaisante son compère des lignes arrières, Maxime Médard.

Louis Chenaille (avec W.T. à Toulouse)