
France-Ecosse: le test ultime avant le grand saut

Frédéric Michalak - AFP
A deux semaines de son premier match de Coupe du monde face à l’Italie (19 septembre à Twickenham), le XV de France ne pouvait pas se jauger face à meilleur adversaire. Ce samedi (21h00) au Stade de France, les Bleus défient l’Ecosse qui vient d’affronter successivement l’Irlande et l’Italie, deux des quatre adversaires des hommes de Philippe Saint-André en phase de poule. Avec une courte défaite en Irlande (28-22), le XV du Chardon a fait exploser l'Italie (48-7) comme jamais les Bleus ne l'ont fait depuis la prise de fonction du nouveau staff en janvier 2012. Ce test apportera donc son lot d'enseignements.
Avant de se plonger dans le Mondial, les coéquipiers de Thierry Dusautoir, de retour, auront pour ambition de confirmer les progrès affichés face à l’Angleterre il y a deux semaines. Avec un défi : répondre au jeu de mouvement léché que Vern Cotter, ancien coach de Clermont, s’échine à promouvoir à la tête de l’Ecosse. « C’est une équipe très mobile, qui joue beaucoup avec une ligne de trois-quarts assez rapide et des avants très mobiles, prévient Sébastien Tillous-Borde. C’est une équipe très en forme. » Les Bleus répondront au challenge proposé avec le XV qui devrait débuter le Mondial, sauf blessure et avec le retour de Yoann Maestri, touché aux cotes et ménagé samedi.
L’Ecosse, seule équipe européenne face à laquelle Saint-André est invaincu
Car Philippe Saint-André a fait dans la continuité pour ce dernier rendez-vous avant le départ en Angleterre. Une manière d’installer enfin (un peu) de stabilité. La tâche ne s’annonce pas insurmontable face à un adversaire qui n’a plus battu la France depuis 2006. Et l’un des rares (avec les nations du Pacifique : Samoa, Tonga et Fidji) contre lequel Philippe Saint-André est invaincu depuis sa prise de fonction en 2011. Une défaite n’en serait que plus inquiétante. Et remettrait en cause la hiérarchie établie.
« Ce qui est d’abord important, c’est de gagner ce match pour emmagasiner de la confiance devant notre public au Stade de France, vise « PSA ». Nos joueurs doivent essayer de mettre la même agressivité, le même combat, la même intensité que face aux Anglais en gérant mieux gérer la fin de match. Mais attention, les Ecossais jouent beaucoup, mettent énormément de vitesse et se déplacent énormément. » Les clés du match sont posées.