La Rochelle: "Je n’ai rien fait et j’ai encore faim", prévient Yoan Tanga

Comment se passe l’intégration à La Rochelle ?
"L’intégration s’est bien passée, le groupe et le staff ont été très accueillants. En plus, je ne suis pas venu tout seul. Je suis arrivé du Racing avec Teddy (Thomas) et Georges-Henry (Colombes), c’était un peu plus facile. On connaissait du monde donc l’intégration a été plus facile."
Pourquoi avoir choisi le projet du Stade Rochelais ?
Je n’avais pas vraiment fini l’histoire avec le Racing parce que je n’ai rien gagné là-bas mais j’avais envie d’un nouveau challenge, de me mettre en danger.
Ce n’est pas trop risqué de tenter un nouveau challenge à un an de la Coupe du monde ?
Non. C’est vrai que le Racing était un gros club aussi. On jouait les phases finales sur les deux tableaux mais j’avais besoin de vivre autre chose.
Qu’est-ce que tu as trouvé de différent à La Rochelle ?
C’est différent parce que le club est soutenu par la ville. L’ambiance au stade est différente. C’est un gros point positif et un point fort quand on joue ici. On se sent boosté par les supporters.
"En 3e ligne ? Il y a beaucoup de monde mais je ne calcule pas trop"
Comment vis-tu cette saison décisive avant la Coupe du monde ? Est-ce que ça rajoute de la pression ?
C’est dans un coin de ma tête comme tous les joueurs mais il faut être bon au quotidien avant d’y penser. Maintenant il va falloir être bon sur cette tournée de novembre. Il va falloir que je sois performant en décembre janvier et février si je veux faire le tournoi. Il y a beaucoup de choses à faire avant la Coupe du monde mais oui, c’est dans un coin de ma tête.
Tu es un des joueurs des Bleus qui a marqué le plus les esprits lors de la tournée d’été au Japon en découvrant le niveau international. Peux-tu nous raconter cette expérience ?
Je n’en retiens que du positif. C’était mes premières sélections et je pense avoir été bon. Ces deux matchs sont une très belle expérience et puis quand tu goûtes à l’équipe de France, tu as envie d’y retourner.
Comment vis-tu la concurrence et la densité énorme chez les Bleus en 3e ligne ?
Je me dis qu’il y a beaucoup de monde mais je ne calcule pas trop non plus. Il y en a qui vont prendre comme objectif de se comparer aux autres pour être le meilleur. Ce n’est pas trop moi. Moi, je bosse sur mes points forts pour les améliorer.
S’il y a 5 ans on t’avait dit que tu serais dans la course pour aller chercher une place en Bleus pour disputer la Coupe du monde, tu y aurais cru ?
Franchement non. J’ai eu un parcours atypique. Quand j’ai quitté Paris pour aller faire les détections à Castres, jamais je n’aurais pu imaginer me retrouver là, dans un club champion d’Europe à jouer des titres. Pour moi je n’ai encore rien fait mais c’est plus de la fierté pour ma famille. Je n’ai rien gagné, je n’ai rien fait de particulier et j’ai encore faim.