Procès Laporte-Altrad: les exigences d'Oudéa-Castéra auprès de Laporte sur la gouvernance de la FFR

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra accentue sa pression sur Bernard Laporte. Après l'avoir rencontré ce jeudi, elle communique sur cet échange via son cabinet, apprenant que la nomination d'un président délégué fera "l'objet d'une validation démocratique". Elle réclame également des garanties quant à la mise en retraite effective du président de la FFR.
Il a été, pour rappel, condamné le 13 décembre dernier à deux ans de prison avec sursis pour corruption et a fait appel de cette sanction. Au sortir de son entretien avec la ministre, il a qualifié cet échange de "très constructif", sans en dire plus.
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"La ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier"
"La ministre a exprimé à Bernard Laporte que, sans préjudice des réponses du Comité d’éthique, la mise en retrait intervenant jusqu’à la décision pénale définitive devait impérativement être assortie de toutes les garanties nécessaires à son effectivité et que le choix d’un Président délégué devait en tout état de cause faire l’objet d’une validation démocratique par les clubs, selon un processus irréprochable et un calendrier précis et rapide", explique le communiqué.
"Bernard Laporte s’est montré réceptif à cette double exigence et a indiqué qu’il réunirait demain matin le Bureau fédéral afin d’apporter à la Ministre les réponses demandées", est-il aussi précisé, avant de donner une date à la décision finale quant au successeur de Laporte: "la ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier et à l’issue d’un échange avec le Comité directeur de la Fédération".