Simon: "Novès est ce qu’il y a de meilleur pour l’équipe de France"

Gros morceau d'entrée. La France débute le tournoi des VI Nations (4 février-18 mars) face à l'Angleterre à Twickenham samedi (17h50). Un premier match compliqué chez les vainqueurs de la dernière édition et qui restent sur 14 victoires d’affilée. Ce deuxième tournoi pour Guy Novès comme sélectionneur du XV de France sera le premier pour la nouvelle direction de la FFR.
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« On a un projet commun » avec Novès
Et avant le coup d'envoi, le message est clair, ils sont tous sur la même longueur d'onde. « Guy Novès est aujourd’hui ce qu’il y a de meilleur pour l’équipe de France, on a un projet commun, on a une aventure commune, assure Serge Simon, vice-président de la FFR dans un entretien exclusif avec RMC Sport. Bernard là aussi est très pragmatique et encore une fois, Guy a fait du très bon boulot, on le voit. » Une manière de confirmer de nouveau l’ancien entraîneur de Toulouse, après une campagne parfois ombrageuse.
Serge Simon en a profité pour faire un premier bilan de Guy Novès à la tête des Bleus: « C’est une équipe de France qui n’a pas encore les résultats qu’il faut mais qui a déjà fait un premier pas extraordinaire, c’est de regagner le cœur des français. On sent aussi des joueurs qui reprennent plaisir à s’exprimer sur le terrain. » Une notion de plaisir importante à ses yeux pour que les Français, « qui aiment les valeurs du rugby », puissent rétablir le lien avec l’Equipe de France, endommagé depuis le fiasco du Mondial 2015.
Une vision sur le long terme
Simon qui parle de « projet commun » et « d’aventure commun », est catégorique « Aujourd’hui, et jusqu’à la coupe du monde 2019, Guy et son staff ont en charge de nous amener là où Bernard veut aller, c’est-à-dire au titre de champions du monde. »
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« Il y a tous les critères pour que ce Tournoi soit difficile »
Avant, il y a un tournoi qui s'annonce difficile. « On sait qu’une année sur deux, on se déplace trois fois, ce sont les années impaires, nous sommes une année impaire et en plus on se déplace en Angleterre, donc il y a tous les critères pour que ce Tournoi soit difficile. » Difficile certes « mais vous n’enlèverez pas à Bernard cette flamme, et cette incapacité à se résigner et dire bon ok, on va finir troisièmes et on va perdre, non. Donc, il veut gagner le tournoi ». Le vice-président se veut tout de même rassurant : Laporte « ne franchira jamais, évidemment, la limite le séparant du périmètre sportif mais au fond de lui, il bout et il veut que l’équipe de France retrouve sa place majeure. »