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Corticoïdes dans le sport : Eric Di Meco pointe "une grande hypocrisie"

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Eric Di Meco a profité de l’affaire des traces de corticoïdes décelées dans les urines de trois joueurs du Racing 92 pour pousser un coup de gueule dans le Super Moscato Show. Le membre de la Dream Team RMC Sport regrette que la santé des sportifs passe après celle des clubs.

L’affaire des traces de corticoïdes décelées dans les urines des Racingmen Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff après la finale du Top 14 le 24 juin dernier est loin d’étonner Eric Di Meco. Le plus surprenant pour le membre de la Dream Team RMC Sport est que les sportifs aient encore le droit d’avoir recours à ces corticoïdes. Pas le meilleur moyen de préserver la santé des joueurs, ni l’équité, a-t-il regretté dans le Super Moscato Show.

« On est tous défoncés »

« Il y a une grande hypocrisie. Aujourd’hui j’ai 53 ans et je suis handicapé moteur parce qu’au foot avec une entorse tu joues au bout de cinq jours, alors que ça doit être quinze jours, déclare Di Meco, dont la carrière s’est étiré entre 1981 et 1998. Si la lutte antidopage est faite pour lutter contre les tricheurs mais aussi pour protéger les sportifs, il ne devrait pas y avoir beaucoup de sportifs sur les terrains le week-end. On est tous défoncés. Je ne connais pas un mec qui n’a pas pris un anti-inflammatoire dans sa carrière pour jouer un match. Aujourd’hui, j’ai 80 ans. Un mec qui rentre sur le terrain alors qu’il a pris un médicament pour jouer malgré une entorse, pour moi c’est déjà du dopage. »

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la rédaction