Dusautoir : « Je dois être patient »

Thierry Dusautoir, ici entre Maxime Mermoz et Julien Bonnaire - -
Thierry Dusautoir, comment allez-vous ?
Il y a eu plus de peur que de mal, ça a rassuré tout le monde, l’accident a été impressionnant. Sur un double plaquage de joueurs du Racing, ma jambe est restée bloquée. J’ai préféré ne pas revoir les images, je laisse les mauvais souvenirs derrière.
Avez-vous craint le pire ?
Evidemment, j’ai eu une grosse frayeur jusqu’aux examens qui m’ont rassurés.
Cette blessure est à l’image de votre match où vous avez été pris physiquement par les Racingmen…
On a été pris dans beaucoup de domaines. La victoire du Racing est amplement méritée, mais c’est sûr que je m’en serais bien passé.
On a vu Sébastien Chabal vous emporter sur plusieurs mètres. Vexé ?
Séb a fait un beau départ, j’ai été incapable de l’arrêter, c’est sa force physique. Ça arrive. A moi de m’entraîner pour que ça ne se reproduise plus.
Raterez-vous le quart de finale contre Biarritz, le 10 avril à Anoeta ?
Je ne peux pas aller plus vite que la musique, ce sont les gros matches qu’on a envie de jouer, mais je dois être patient.
Va-t-on vous revoir cette saison alors que Guy Novès a évoqué un mois d’absence ?
Ça dépendra de la façon dont ma cheville se rétablira.
Avez-vous craint de louper la Coupe du monde ?
J’ai surtout été déçu d’abandonner mes coéquipiers dans un match difficile. Pour ce qui est de l’équipe de France, ça va me permettre de me régénérer. J’ai eu Marc Lièvremont au téléphone, il a été rassuré.