Montpellier-UBB: Jalibert livre sa version des faits sur les tensions dans le vestiaire de Bordeaux-Bègles

La semaine fut agitée et elle ne se termine pas dans la joie pour l'UBB. Après la qualification contre le Racing 92 en barrage, Bordeaux-Bègles s'est cassé les dents sur Montpellier (19-10) en demi-finale de Top 14, match qui envoie le MHR en finale contre Castres vendredi prochain.
Matthieu Jalibert accusait un peu le coup après la défaite: "A chaud comme ça, c'est difficile de réagir mais on n'a jamais sur trouver la clé pour les mettre en difficulté. Montpellier était plus fort que nous, ils avaient plus envie. On n'a jamais été capables de mettre notre jeu en place. On ne méritait pas d'aller en finale aujourd'hui", juge l'international français sur Canal+.
"La presse raconte beaucoup d'histoires"
Mais ce qui était dans tous les esprits, ce sont les échanges d'amabilités des derniers jours entre Bordelo-Béglais. D'un côté, un Christophe Urios auteur d'une conférence de presse pleine d'agacement, de dépit voire de colère la semaine passée. De l'autre, des cadres piqués au vif. Au milieu, un vestiaire qui semblait déchiré, le manager assumant d'ailleurs d'avoir ses joueurs "à dos".
"La presse raconte beaucoup d'histoires, estime Matthieu Jalibert sur Canal+. On a fait une sortie avec Woki, on était un peu déçus des propos de Christophe (Urios) mais il n'y a jamais eu de cassure dans le groupe, le groupe était soudé, les joueurs, le coach, le président... mais on est tombés sur une équipe plus forte que nous."
"On n'a jamais lâché Urios, il ne nous a jamais lâchés"
Le discours est similaire en zone mixte: "Les tensions, c'est beaucoup vous qui les mettez, lance-t-il aux journalistes. Nous personnellement, on n'a jamais eu trop de tensions. Des choses avaient été dites dans la presse, on s'est expliqué avec Christophe, mes mots après le match du Racing ont été un peu mal interprétés. Je voulais juste dire que peu importe ce qu'il disait dans la presse, ce n'était pas forcément notre première source de motivation. Mais on n'a jamais lâché Christophe, il ne nous a jamais lâchés. On n'a jamais eu de fracture dans le vestiaire. On a toujours été soudés. Il y avait de la tension parce qu'on voulait aller le plus loin possible mais il ne faut pas en rajouter des caisses." Une sorte d'apaisement dans la déception.