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Perpignan-Castres: "J'ai les boules", la colère du coach de l'USAP contre l'arbitre

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Battu sur le fil par Castres ce dimanche (19-20), l’entraîneur de Perpignan Patrick Arlettaz s’est montré particulièrement amer en conférence de presse. Il dénonce l’arbitrage en fin de match et une décision "qui vient du ciel".

"C’est le meilleur arbitre français mais c’était la saison dernière, ça. Je ne suis pas persuadé qu’il ait de nouveau l’Oscar cette année". Patrick Arlettaz n’a pas mâché ses mots au moment de s’exprimer sur la courte défaite de son équipe face à Castres, ce dimanche (19-30). L’entraîneur de Perpignan vise l’arbitrage de Romain Poite, coupable selon lui de ne pas avoir sifflé de pénalité sur une dernière séquence de l’USAP, qui venait d’encaisser l’essai fatal de Chilachava après avoir mené pendant toute la seconde période.

"3 minutes avec 12 fautes, il ne faut pas exagérer"

"Ça se joue sur une dernière action de trois minutes, avec 672 fautes et la 21e pénalité pas sifflée, ironise Arlettaz en conférence de presse. On ne cherche pas la faute, on fait une séquence avec deux temps de jeu. Sur trois minutes, il y a des contests à quatre pattes, des hors-jeu, des plaqueurs qui ne sortent pas, ça fait beaucoup".

Selon lui, ce n’est pas seulement la dernière action mais la dernière possession qui aurait dû déboucher sur une pénalité: "La dernière séquence dure 35 secondes. Même s’il y a des petites fautes, il n’y a pas de pénalité, ce n’est pas la décision du match. Trois minutes avec douze fautes, il ne faut pas exagérer".

"Je n'aime pas quand ce n'est pas juste"

"Il y a certaines choses qui sont difficiles à avaler" ; "un peu de colère" ; "ce soir j’ai les boules". Le coach de l’USAP n’a donc pas caché son écœurement, alors que son équipe reste reléguable après ce nouveau revers (13e), en attendant les autres rencontres de la 13e journée de Top 14, dont la plupart a été reportée.

"On a fait jeu égal sur l’engagement, peut-être même qu’on a été dominateurs, s’est toutefois félicité Arlettaz. Ce que j’ai envie de retenir de mon équipe c’est qu’en mettant ce contenu-là on peut atteindre nos objectifs. On n’a pas baissé la tête ce soir (…) Je n’aime pas quand ce n’est pas juste. Il y a eu cinq dernières minutes où je trouve qu’on méritait autre chose que ça. Pas (de perdre) sur une décision comme ça, qui vient du ciel". L’USAP aura l’occasion de se relancer samedi prochain face au Stade Français (19h), si le Covid décide de relâcher son étreinte sur le Top 14.

JAu avec JL