Quand Novès allume Galthié…

A cinq jours de la finale de Top 14 contre Montpellier, samedi au Stade de France (20h45), le manageur du Stade Toulousain a lancé les hostilités.

Du haut de ses onze finales, dont huit gagnées, Guy Novès sait comment marquer au fer son adversaire du jour. Fabien Galthié, qui est parvenu à hisser Montpellier en finale après une première saison passée à la tête des Héraultais, vient d’en faire les frais. A sa manière, le madré technicien du Stade Toulousain a renvoyé l’ancien capitaine du XV de France à ses études. « Je ne sais pas depuis combien de temps il entraîne. Un parcours intéressant ? Je ne sais pas. Des titres ? Je n'ai pas suivi. Je pense qu'il fait du bon boulot à la télé et parle très bien avec lucidité et compétence. Il analyse bien les matches, donc c'est un technicien de grande qualité. » Et pan pour le consultant France Télévisions.

« Ce n’est pas un ennemi… »

Interrogé sur la recette Galthié à Montpellier, Novès préfère parler des hommes de l’ombre. « Sans Eric Béchu (adjoint), sans le staff, ce n’est pas tout à fait Fabien Galthié. Il a cette capacité à bien s’entourer. » Un compliment que l’on peut retourner au « Gitan », passé maître dans le choix de ses lieutenants, comme Yannick Bru et Jean-Baptiste Elissalde actuellement. Relancé sur le parcours flatteur de son adversaire en tant que joueur, passé à Colomiers et au Stade Français, là encore Novès titille. « Après 35 ans dedans (dans le rugby), on finit pas connaître tout le monde. »
Acculé, le Toulousain de 57 ans a bien fini par trouver matière à s’enthousiasmer à propos de du Columérin. « J’aimerais être aussi jeune que lui. » Avant de ranger les hostilités au rayon du petit-jeu des avant-matches. « Ce n'est pas un ennemi, c’est un adversaire momentané, juge Novès, qu’on a plaisir à rencontrer avant et après le match. C’est une finale, tout le monde est content de participer à cette fête. »

Louis Chenaille (avec W.T.)