XV de France: Brunel conforte Guirado (remplaçant face à l’Italie)

Guilhem Guirado - ICON Sport
Pour Jacques Brunel, c’est clair: il n’y a pas de problème Guirado. Le sélectionneur du XV de France a tenté de justifier la non-titularisation de son capitaine et talonneur pour le dernier match de préparation à la Coupe du monde, vendredi face à l’Italie au Stade de France (21h). Après avoir manqué le premier test contre l’Ecosse (défaite 17-14), il a participé au second où il a vécu une après-midi difficile à Edimbourg, samedi dernier. Sa baisse de régime n’est pas la raison de sa présence sur le banc face aux Italiens, assure Brunel. Pas plus qu’une quelconque blessure.
Une absence en raison de la configuration du Mondial
"Les côtes, c’est quasiment passé, a confié l’ancien entraîneur de Perpignan. Il a pris un coup au péroné qui l’a un peu gêné en début de semaine mais c’est bénin. Il n’y a rien d’alarmant à ce sujet." Pourquoi alors se passer de Guirado? "On a formé cette équipe selon la configuration de la compétition avec des matchs très rapprochés et pour lesquels il faudra diverses possibilités dans la composition d’équipe, a-t-il expliqué. C’est la raison pour laquelle on retrouve Guilhem sur le banc."
Chat a marqué des points
L’autre pourrait être les performances convaincantes de Camille Chat, son concurrent au poste, lors des deux premiers matchs de préparation et son profil qui correspond davantage au jeu de mouvement prôné pat le nouveau staff. "Camille a montré de belles dispositions, il a fait une bonne entrée le week-end dernier, confirme Brunel. On connaît ses armes et ses atouts, on ne le découvre pas aujourd’hui. La composition d’aujourd’hui ne présage en rien de la composition du 21 septembre (pour le match d’ouverture face à l’Argentine, ndlr)."
Peut-il perdre son brassard? "Guilhem reste notre leader"
La menace plane tout de même sur le futur Montpelliérain qui pourrait perdre son brassard de capitaine au profit de Jefferson Poirot. Même si Jacques Brunel a tenu à rassurer son joueur. "Guilhem reste notre leader de cette équipe, de ce groupe, a-t-il assuré sans, toutefois, utiliser le terme capitaine. C’est indéniable, rien n’a changé." Il a conclu en assurant que son joueur avait pris la nouvelle de sa non-titularisation "naturellement, comme tous les joueurs qui sont dans un groupe et qui préparent une Coupe du monde". Pas n’importe quel joueur tout de même.