RMC Sport

XV de France: Laporte joue l'apaisement avec Novès

placeholder video
Invité du Super Moscato Show sur RMC ce mercredi dans le cadre de l’opération SOS XV de France, Bernard Laporte a répondu à Guy Novès, ancien sélectionneur des Bleus qui conteste la validité de la procédure de licenciement dont il a fait l’objet. Compréhensif, le président de la Fédération française de rugby conforte surtout Jacques Brunel.

Guy Novès n’a pas digéré son licenciement du poste de sélectionneur du XV de France, en décembre 2017. Avant l’audience du 19 février, l’ancien coach du Stade Toulousain assure ne pas être en mesure de rebondir ailleurs tant que la procédure est en cours, pour rester concentré sur ce "combat capital aujourd'hui", comme il l’expliquait dimanche sur France Bleu.

"Je comprends qu'il ne soit pas satisfait"

Invité du Super Moscato Show ce mercredi dans le cadre de l’opération SOS XV de France, Bernard Laporte a dit comprendre l’amertume de Guy Novès. "Ça me peine parce que j’ai occupé ce poste et ce n’est jamais facile d’être débarqué, rappelle le président de la Fédération. Mais sincèrement, cela ne pouvait plus durer. Ce que Jacques Brunel a fait – et ce qui explique ce rapprochement avec la Ligue – c’est créer un rapprochement nécessaire avec les entraîneurs de Top 14. Aujourd’hui, tout le monde se parle et c’est du gagnant-gagnant. Mais je comprends que Guy Novès ne soit pas satisfait, tout le monde serait dans cette situation s’il avait vécu ce qu’il a vécu."

>> Les podcasts du Super Moscato Show

Les raisons du contrat de Brunel jusqu'en 2020

Jacques Brunel a le soutien de Bernard Laporte, qui explique d’ailleurs pourquoi le manager est sous contrat jusqu’en 2020, soit après la Coupe du monde. "Il a signé jusqu’en juin 2020 parce que je ne voulais pas revivre ce qu’on a vécu durant différentes Coupes du monde, explique le président de la FFR. Avec, à un an de la Coupe du monde, on commence à se demander qui va le remplacer. Ce qui existe aussi dans la tête des joueurs. Là, ça n’existera pas puisque quoi qu’il arrive, il sera là au Tournoi des Six Nations suivant. C’est Jacques qui me l’a demandé et j’ai trouvé que c’était une très bonne chose." Un duo en phase.