XV de France: "Pas de polémique Ramos", assure Baille qui l'a appelé ce week-end

L'ombre de l'arrière Thomas Ramos plane toujours au-dessus d'Oita, où le XV de France va rencontrer dimanche (9h15) le pays de Galles en quart de la Coupe du monde au Japon. Renvoyé en France et remplacé par Vincent Rattez à cause d'une blessure à la cheville contractée contre les Américains en poules, il a été titularisé en Top 14 dès samedi avec le Stade Toulousain dans le derby contre Castres (36-15). Pour autant, son équipier en club Cyril Baille n'y voit pas matière à s'indigner.
Baille a eu Ramos au téléphone
"Il a eu une évolution (positive) pendant les cinq ou six derniers jours et c’est pour ça qu’il a joué, a commenté le pilier gauche. Je pense qu’il n’y a pas de polémique à avoir. Je l’ai eu au téléphone et il avait besoin de jouer ce week-end pour se remettre les idées en place. Je sais qu’il y a une polémique autour de ça. C’était une entorse qu’il avait après le match (contre les Etats-Unis). Il avait mal pendant trois-quatre jours." A l'issue de la rencontre contre Castres et sa prestation aboutie, Thomas Ramos n'a pas pu retenir son émotion. Le joueur de 24 ans aux 9 sélections a lâché quelques larmes au terme de la rencontre.
Brunel, Elissalde et Simon ont justifié la décision
Le 3 octobre, au lendemain de France-Etats-Unis, le remplacement avait été annoncé. Le 12 octobre, le vice-président de la FFR Serge Simon a justifié la décision sur RMC Sport en évoquant un retour au mieux sous "8/9 jours". De lui-même en début de conférence de presse, avant la première question, Jacques Brunel a pris la parole sur le cas du Toulousain dimanche, assurant qu'il "avait besoin deux arrières à 100% disponibles" pour affronter les Tonga et l'Angleterre.
De la même manière, Jean-Baptiste Elissalde, son ancien entraîneur à Toulouse chargé des lignes arrières du XV de France, a réfuté une décision politique sur RMC Sport. "Thomas nous manque puisque contrairement à ce qui peut être dit, il était important dans notre équipe. Il jouait à l'arrière, il nous couvrait en dix, sur certaines formes de coaching et selon les joueurs qu'on mettait sur le banc. Et Thomas était un buteur. Ce n'était donc qu'un choix médical".