NFL: il achète très cher le ballon du dernier touchdown de Brady... juste avant son retour

Un enchérisseur américain a acheté pour 518 628 dollars (473 093 euros) ce qu’il pensait être alors le ballon du dernier touchdown de Tom Brady, quelques heures avant que le quarterback n’annonce qu’il sorte de sa retraite.

En quelques heures, sa nouvelle acquisition a perdu quasi toute sa valeur. Ce dimanche, un enchérisseur anonyme a déboursé 518 628 dollars (473 093 euros) dimanche pour mettre la main sur ce qu’il pensait être le ballon du dernier touchdown de Tom Brady en carrière. Mais le légendaire quarterback a annoncé, dans la même journée, qu’il avait finalement resigné avec Tampa Bay.

Le revirement de Brady doit forcément faire grincer des dents le nouveau propriétaire du ballon, dont l’identité n’a pas été révélée. Celui-ci a été acquis suite à une vente aux enchères particulièrement disputée: alors que l’enchère de base était fixée à 100 000 dollars (91 250 euros), pas moins de 23 participants ont proposé leurs montants, jusqu’à ce qu’il trouve preneur au-delà du demi-million de dollars.

Vendu par un supporter chanceux

C’est la société de ventes aux enchères Lelands qui a annoncé le montant auquel était adjugé le ballon. Avant son nouvel acquéreur, il était passé dans les mains de trois hommes, le 23 janvier dernier, lors du match entre Tampa Bay et les Los Angeles Rams. Tom Brady, d’abord, qui l’avait envoyé à 55 yards pour son 624e touchdown en carrière, directement dans les mains de Mike Evans. Tout à sa joie, le receveur l’avait alors expédié dans les tribunes, où il avait été récupéré par un spectateur chanceux, qui a su le revendre au bon timing.

Cette demi-finale de conférence était censée être le dernier match de Brady, puisqu’il avait annoncé sa retraite quelques semaines plus tard, à 44 ans, après 22 saison. Mais la superstar américaine a finalement changé d’avis, comme il l’a officialisé sur Twitter. "Ces deux derniers mois, j’ai réalisé que ma place était toujours sur le terrain et pas en tribunes. Ce moment viendra. Mais pas tout de suite", a-t-il expliqué. Au grand dam de l'un de ses amateurs.

Corentin Parbaud Journaliste RMC Sport