Fourcade savoure "un sentiment de plénitude" après son septième gros globe

Après sa victoire dans le sprint à Tyumen ce jeudi, Martin Fourcade s'est assuré le gros globe de cristal pour la septième année consécutive. Loin d'être euphorique, le Catalan ressent surtout une immense fierté, en ayant prouvé une nouvelle fois sa régularité dans les grands rendez-vous.

Il y aurait de quoi être euphorique. Pour la septième année d'affilée, Martin Fourcade a remporté vendredi le gros globe de cristal en remportant le dernier sprint de la saison à Tyumen, en Russie. Au moment de commenter cet exploit, le Catalan est pourtant resté mesuré. "C’est un vrai sentiment de plénitude, de se sentir comblé, de se sentir heureux. Il n’y a pas du tout d’adrénaline, ce n’est pas une victoire qui procure de l’adrénaline ou de l’excitation", a-t-il confié après sa victoire.

"C’est vraiment une paix intérieure et ça m’a fait ça les sept fois de la même façon, avec la même intensité. C’est quelque chose d’assez immense et j’en suis super heureux", a poursuivi Fourcade, qui est devenu lors des derniers JO de Pyoengchang le sportif le plus couvert d'or de l'olympisme français. En accrochant un septième gros globe de cristal au palmarès, il a une nouvelle fois prouvé son impressionnante régularité et en a profité pour passer devant les six gros globes décrochés par Ole-Einar Bjoerndalen.

"Ça représente beaucoup pour moi"

Un nouvel exploit au goût particulier pour Fourcade. "J’ai eu la chance et le bonheur d’avoir quelques records de biathlon et je crois que c’est, de loin, celui dont je suis le plus fier, même s’il y en a qui me rendent très fier aussi. Avoir cette régularité au plus haut niveau et être le meilleur athlète du monde sur sept saisons consécutives, ça représente beaucoup pour moi et c’est un vrai bonheur d’arriver à en être là aujourd’hui", a-t-il savouré, expliquant vivre "une saison parfaite".

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"Je me sens moins fort que l’an dernier sur les skis, mais je me sens bien plus régulier et bien plus solide au niveau du tir. Je pense qu’il y a encore moyen de progresser un peu pour être le biathlète le plus complet, le plus performant possible. Mais je suis à un niveau de performance qui est dur à dépasser et qui sera dur à dépasser, y compris, pour moi", a-t-il nuancé. A Tyumen, les Français ont même signé un doublé puisque Simon Desthieux s'est emparé de la deuxième place devant le Suédois Fredrik Lindström.

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RR avec Arnaud Valadon