Tyumen: Bescond monte sur le podium (mais rate la victoire pour deux dixièmes)

Anaïs Bescond - AFP
Quel dernier week-end pour Anaïs Bescond. Sur la lancée de ses magnifiques JO de Pyeongchang (bronze sur la poursuite et dans le relais féminin, or lors du relais mixte), la Française joue avec les meilleures à l’occasion des finales de la Coupe du monde en Russie. Vendredi, elle avait déjà signé son meilleur résultat de la saison (4e du sprint) et voilà qu’elle a fait encore mieux ce samedi. Désormais 7e du général de la Coupe du monde, à une épreuve de la fin (mass-start dimanche), Bescond est à présent en passe de réussir sa plus belle saison (9e en 2015-2016).
Toujours bredouille en terme de podium en 2017-2018, la Française s’était promis de réparer l’impair avant le baisser de rideau, elle qui était montée trois fois sur la boîte lors du précédent exercice. C’est donc chose faite. Constamment aux avant-postes dans cette poursuite, la native du Calvados a fait jeu égal sur les skis avec les ténors et n’a commis qu’une seule faute au tir, la première balle du dernier tir debout, quand elle était alors côte-à-côte avec Dahlmeier et Makarainen. Repartie en compagnie de la Finlandaise, à la lutte avec Kuzmina (6eme de cette poursuite, lauréate du petit globe) pour la conquête du gros globe (5 points d’écart entre les deux biathlètes), la Tricolore a finalement cédé dans l’emballage final… pour deux petits dixièmes.
"Hier (vendredi) ça avait déjà un petit goût de podium, a réagi juste après l’arrivée, tout sourire, Anaïs Bescond, au micro de L’Equipe. Ça s’est construit sur un tir solide, à l’image de Pyeongchang. Et puis, j’ai eu des supers skis super aujourd’hui. Dommage, je n’ai pas été assez forte sur la fin. J’étais dans ma bulle, je voulais m’appliquer sur mon dernier tir. Malgré la première balle ratée, je ne me suis pas laissée déstabiliser. Mais le dernier tour n’était pas facile à gérer. Je n’arrivais pas à suivre Kaisa, c’est un monstre. Heureusement, il n’y avait pas trop de grosse montée, une seule. Je savais que sur la relance, j’allais la rattraper mais malheureusement ça n’a pas suffi. Mais, deuxième en Coupe du monde, je ne peux pas cracher dessus."