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"Ce que j'ai fait est impardonnable", reconnaît l'ex-skieur Joël Chenal, accusé d'agressions sexuelles sur mineures

Joël Chenal sur le slalom géant de Kranjska Gora, le 28 février 2009

Joël Chenal sur le slalom géant de Kranjska Gora, le 28 février 2009 - Primoz Lavre/ICON Sport

Dans un entretien au Dauphiné Libéré, l'ancien skieur français Joël Chenal, accusé de harcèlement et d'agressions sexuelles, reconnaît avoir commis des "faits impardonnables" en s'en prenant à "des jeunes filles". Le vice-champion olympique et ex-entraîneur pour la fédération de ski explique avoir agi durant une dizaine d'années.

L'ex-skieur Joël Chenal, accusé de harcèlement et agression sexuelle, s'"excuse" pour des faits "impardonnables", dans un entretien publié lundi sur le site du Dauphiné Libéré. "Ce que j'ai fait est impardonnable. Je veux m'excuser par rapport à tout le mal que j'ai fait (...) aux jeunes filles", déclare l'ancien vice-champion olympique de géant devenu entraîneur pour la Fédération française de ski entre 2013 et 2017.

Sans aborder les détails, il évoque des faits commis sur une période d'une "dizaine d'années" et assure avoir mesuré "trop tard" leur gravité, mettant en cause la Fédération. "Après 2017, on me dit qu'on ne va pas me reprendre (comme coach). Personne ne m'a dit pourquoi (...) Quelque part je pense qu'ils savaient", déclare-t-il au quotidien régional, en regrettant de ne pas avoir été accompagné.

Une plainte pour agression sexuelle déposée fin juillet

Joël Chenal assure avoir entamé depuis 2021 une "démarche de thérapie" et attend désormais d'être entendu pas la justice. Le parquet d'Albertville a indiqué fin juillet avoir reçu une plainte pour agression sexuelle, confirmant une information du Monde.

Dans une enquête en deux volets, le quotidien a rapporté que l'ancien skieur était mis en cause par douze femmes, dont celle qui a porté plainte pour "agression" pour des faits présumés remontant à 2015 alors qu'elle avait 17 ans. Le ministère des Sports a annoncé qu'"un arrêté d'urgence" avait été publié pour "interdire d'exercer" comme entraîneur à Joël Chenal.

AFP