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Pinturault : "Ce sera un beau spectacle"

Alexis Pinturault

Alexis Pinturault - AFP

Invité ce mardi du Super Moscato Show, Alexis Pinturault a confié sa joie de clore sa saison en France à l’occasion des finales de la Coupe du monde de ski alpin à Méribel (18-22 mars). Le récent vainqueur du géant de Kranjska Gora, qui débutera jeudi à l’occasion du super-G, espère profiter de l’événement pour garnir son palmarès d’une dixième victoire.

Alexis, on vous imagine heureux de terminer cette saison à Méribel…

Oui, c’est vraiment sympa. D’autant que Val d’Isère a été annulé cette année, donc il n’y a pas eu d’étape en France. Ça, c’est la première chose qui fait qu’on est content de venir ici. Finir l’hiver ici, je pense que ce sera un beau spectacle pour le ski français.

Les supporters rêvaient que vous soyez à la lutte pour le gros globe avant ces finales. Pourquoi était-ce trop tôt cette année ?

C’est difficile à dire. J’ai changé d’équipementier. Il a fallu retrouver certains réglages avec mes nouveaux skis. Ça a peut-être été plus long que prévu mais cette saison reste quand même pas mal. Je suis troisième du classement général (derrière l’Autrichien Marcel Hirscher le Norvégien Kjetil Jansrud). Je ne me battrai pas pour le globe cette fois mais c’est plutôt intéressant.

« Battre Hirscher rend la victoire plus belle »

Pour y arriver, vous faudra-t-il disputer également les descentes de Coupe du monde ?

Non, je ne pense pas. Regardez Marcel Hirscher : il ne fait que du géant et du slalom mais il est ultra compétitif dans ces deux disciplines. Ça lui laisse un peu plus de temps pour récupérer, ce qui n’est pas négligeable. Pour marquer le plus de points, il faut être sur le podium, ce qui nécessite aussi d’être frais. Marcel doit déjà être à environ 70 podiums en Coupe du monde (71 donc 30 victoires, ndlr). C’est incroyable sachant qu’il n’a que 26 ans. Il est sur la lignée des tous les grands records.

Est-ce une chance ou un malheur pour vous d’être de la même génération que lui ?

Je fais partie de ceux qui se réjouissent qu’il soit là en même temps que moi. Quand on le bat, la victoire est plus belle. Et ça fait du bien au sport en général. Quand il y a des champions comme lui, ça incite les gens à regarder un peu plus et ça créé un peu plus d’émulation. En tennis, il y avait Federer et puis Nadal est arrivé, et maintenant c’est Djokovic. Il y en aura peut-être un autre bientôt. C’est comme ça dans tous les sports. Quand quelqu’un est un peu au-dessus, les autres s’accrochent pour essayer de le dépasser. Et un jour, ils le battent ou arrivent à son niveau.

la rédaction avec le Super Moscato Show