PFL: Francis Ngannou plie l'affaire en moins d'un round pour son grand retour dans l'octogone

Près de trois ans après son dernier combat dans la cage, Francis Ngannou a soigné son retour en MMA par une victoire dès le premier round contre Renan Ferreira, au PFL à Riyad. Trois minutes ont suffi pour un KO sur arrêt de l'arbitre.

"Je n’ai pas vraiment quitté le MMA, je me suis concentré sur d’autres choses", déclarait-il dans le RMC Fighter Club en septembre dernier. Deux ans et demi qu'il n'avait pas combattu dans la cage mais Francis Ngannou a rappelé à tout le monde le champion qu'il était en s'imposant ce samedi 19 octobre face à Renan Ferreira au PFL. Une victoire scellée dès le premier round, avant arrêt de l'arbitre.

Le "Predator" avait annoncé avoir beaucoup travaillé sa lutte pour son retour au MMA, après un combat très remarqué en boxe anglaise contre Tyson Fury en octobre 2023. Et cela s'est vu. Puisque qu'après une minute d'observation debout face à son adversaire brésilien, avec quelques coups de test, c'est au sol que Francis Ngannou a fait le travail.

Ferreira a vite compris que la tâche serait compliquée. Longtemps incapable de réagir ou de tenter quoi que ce soit alors que Ngannou tentait de placer ses bras et assénait plusieurs coups, le Brésilien a essayé de passer ses jambes autour de la tête du combattant camerounais. Sans succès. Francis Ngannou a repris le dessus et poursuivi son enchaînement de coups de poings jusqu'à l'intervention de l'arbitre.

La vive émotion de Ngannou

Le Camerounais, drapeau sur les épaules était très ému après sa victoire, dans un combat qu'il a dédié à son fils Kobe, décédé à l'âge de 15 mois et dont il avait annoncé la mort en avril dernier sur les réseaux sociaux. Il n'a pas pu retenir ses larmes au moment de l'arrêt du combat. "Je n'arrive à penser à rien d'autre qu'à mon fils Kobe. Je voulais combattre pour lui. Je suis content d'avoir fait ça pour mon fils. J'espère qu'on se souviendra de son nom car sans lui on ne serait pas là aujourd'hui", a-t-il déclaré des sanglots dans la voix.

A.Bouchery