UFC 304: "On s'affrontera un jour", Aspinall n’oublie pas Gane avant son choc contre Blaydes

Tom, à quel point êtes-vous excité de défendre votre ceinture intérimaire des lourds devant votre public face à Curtis Blaydes?
Je suis très excité. C’est un énorme événement pour moi. C’est certainement mon plus gros combat. Combattre à Manchester est un truc gigantesque, surtout en défendant une ceinture UFC. C’est une grosse soirée pour moi. Un rêve qui devient réalité, oui.
Vous défendez votre ceinture intérimaire mais le champion de la catégorie, Jon Jones, n’a pas combattu depuis plus de 500 jours. Avez-vous l’impression d’être le vrai champion?
Je me considère comme le meilleur poids lourd de la planète, oui. Ça dépend de quelle façon vous regardez ça mais c’est ce que je pense.
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Pouvez-vous décrire les émotions ressenties quand vous avez mis Pavlovich KO en novembre dernier pour devenir champion intérimaire des lourds?
Libéré! (Rires.) Je me suis vraiment senti libéré après ça. C’est le but de toute une vie pour moi. Accomplir un rêve. Et je vais en accomplir un autre ce samedi en combattant à Manchester pour cette ceinture. Je me sens vraiment chanceux car peu de gens dans cette vie peuvent dire qu’ils ont vraiment atteint leurs rêves. Je suis très reconnaissant de tout ça.
On vous a vu pleurer avec votre père, un des pionniers du jiu-jitsu brésilien en Angleterre…
C’était bon à vivre. Beaucoup d’émotion.
Seul bémol de ce combat à Manchester : vous allez combattre au bout de la nuit car les horaires sont adaptés à la diffusion américaine.
Ce n’est pas un problème pour moi.
Quel est votre plan après ce combat? Affronter Jon Jones pour unifier les ceintures des lourds?
Je ne sais pas. Aucune idée. Pour l’instant, je suis concentré sur Blaydes et personne d’autre.
Vous avez souvent répété que combattre Jones était un de vos rêves en MMA…
C’est toujours un rêve, oui, mais je vais d’abord me concentrer sur celui de combattre à Manchester. Pour l’instant, c’est la seule chose qui compte. On verra plus tard pour cet autre rêve.
Vous avez déclaré vouloir être le plus grand poids lourd de l’histoire, devenir riche, rester en bonne forme et profiter du reste de votre vie…
C’est toujours le plan. (Rires.)
A l’UFC 300, on a vu une photo de vous fixant Alex Pereira après sa victoire. Est-ce un combat qui vous excite?
Oui, bien sûr. Je le respecte beaucoup. Il est vraiment très bon. Il a été champion dans deux catégories, c’est l’élite. Je suis intéressé par tous les combats. Pas seulement lui. Je veux affronter tout le monde.
Beaucoup de fans veulent ce combat. Êtes-vous prêt à accueillir Pereira s’il décide de monter chez les lourds?
Bien sûr. Je n’ai jamais refusé un combat de ma vie et je ne vais pas commencer maintenant. On verra bien ce qui arrivera.
Vous avez déclaré que le plan serait de lui courir dessus pour l’envoyer au sol au plus vite…
Exactement. C’est un striker d’élite donc je ne prendrais aucun risque. Je l’amènerais direct au sol.
Les fans français veulent en savoir plus: que s’est-il passé avec Ciryl Gane et pourquoi ne l’affrontez-vous pas?
Il tourne un film, je crois. Honnêtement, je ne sais pas. J’ai reçu une offre pour ce combat et j’ai répondu oui. L’UFC voulait faire ce combat et je leur ai dit que ça ne me posait aucun problème. Mais ils m’ont ensuite dit qu’il tournait un film. C’est tout ce que je sais.
On se souvient que vous étiez venu à l’UFC Paris en septembre dernier pour le défier…
J’ai essayé de l’affronter. Mais si on regarde, il n’a pas combattu depuis. Je ne sais pas ce qui s’est passé. On m’a proposé Pavlovich après, j’ai dit oui et j’ai gagné. On m’a ensuite proposé Ciryl pour cet événement, l’UFC 304. Je ne sais pas s’il a dit non, je ne peux pas parler pour lui, mais je sais qu’il tourne un film. Je ne sais pas ce qui se passe avec lui. De mon côté, avant tout, je combats des gens. Je ne fais pas de film. Mais c’est moi. Je ne sais pas ce qu’il fait de son côté.
Il va affronter Alexander Volkov en octobre à Abu Dhabi, lors de l’UFC 308.
C’est un bon combat.
Avez-vous l’impression qu’il a laissé passer le train?
Non. C’est un très bon poids lourd. On s’affrontera un jour, j’en suis sûr. Si on continue de gagner, ce sera inévitable qu’on se combatte.