UFC 309: comment Jon Jones s'est inspiré de Bruce Lee pour son KO sur Miocic

Un finish à la Bruce Lee. Son coup de pied retourné il l'a repeté des heures et des heures. Pendant plus de sept mois, tout au long de sa préparation, et jusqu'aux dernières instants qui ont précédé son entrée dans la cage, Jon Jones a méticuleusement travaillé ce coup de pied retourné au foie.
Un choix payant qui lui a offert la victoire par KO face à Stipe Miocic, en combat principal de l'UFC 309. Et si le coup de pied retourné est bien l'une des armes de prédilection du combattant de 37 ans, et ce depuis plusieurs années, c'est la toute première fois qu'il réussit à mettre KO un adversaire avec.
Ceinture à la taille, dans l'assourdissante arène du Maddison Square Garden, dans la nuit de samedi à dimanche, Jones a rendu hommage après sa victoire à quelques unes de ses inspirations: d'abord un Donald Trump nouvellement élu 47e président des Etats-Unis, présent en bord de cage, comme à son habitude... mais aussi l'acteur légendaire des films d'arts-martiaux, Bruce Lee.
"Bruce Lee disait 'je ne crains pas celui qui a travaillé 1000 coups une fois, je crains celui qui a travaillé 1000 fois un seul coup'', a ainsi expliqué le champion poids lourd qui se dit "très fier" de ce KO. "Je l'avais beaucoup travaillé, pendant 7 mois à raison de 3 séances par semaine", a-t-il révélé en conférence de presse.
Un coup répété "trois heures par semaines pendant des mois"
Avec un long de travail de sappe en kick envoyé dès le premier round, "Bones" s'est une nouvelle fois montré fin stratège pour envoyer un Miocic de 42 ans à la retraite. Montrant tout son arsenal de technique durant ces 15 minutes de combat (démarré avec éclat d'un o-soto gari bien senti dans le premier round), Jones a su finalement capitaliser sur un coup qui était au coeur de sa préparation.
"Mon coach de taekwondo venait me faire répeter ce même coup trois heures par semaine, pendant des mois", a ainsi livré l'Américain qui a également rouvert la porte pour un affrontement face au dangereux Tom Aspinall, "à moins d'une énorme compensation", a-t-il finalement conditionné.... la balle est dans le camp de Dana White.