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UFC: la mise au point de Benoît Saint Denis après son soutien polémique à CNews et C8

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Trois jours après avoir soutenu CNews et C8, Benoît Saint Denis a de nouveau pris la parole pour préciser sa pensée, ce lundi.

Une volonté de clarifier les choses après un message "mal interprété". Ce lundi, trois jours après avoir créé une polémique en apportant son soutien à CNews, C8 et "les 400 personnes des équipes qui peuvent se retrouver au chômage injustement", Benoît Saint Denis a tenu à préciser sa pensée.

"Il ne s’agissait pas de soutenir un parti politique, des propos ou une idéologie, mais de rappeler que la liberté d’expression est un pilier de notre démocratie", assure le combattant UFC sur X. "Elle appartient à tous: je me serais indigné de la même façon pour n’importe quelle autre média. Par ailleurs, mes pensées s’adressaient aux 400 travailleurs injustement privés de leurs emplois."

"On m’associe régulièrement à certains courants de pensée"

"On m’associe régulièrement à certains courants de pensée lorsqu’il s’agit de défendre les valeurs de mon pays", regrette Saint Denis. "Bien sûr, (cela paraît évident) je condamne toute forme de racisme ou de haine d’ailleurs, qui est bien souvent la cause de nombreux torts et une voie de vie lâche, facile sans remise en question ni réflexion. Puissant moteur d’existence bien plus facile à développer et à entretenir que l’amour, l’entraide et la fraternité. Enfin, je regrette que mes propos aient pu blesser. La liberté d’expression mérite d’être protégée, sans confusion et sans nuisances", conclut-il.

Vendredi 14 février, le "God of War" a tenu à défendre C8, qui va disparaître de la TNT à la fin du mois, et CNews, autre chaîne du groupe Canal+. "La situation est honteuse. La France est pourtant un pays dans lequel la liberté d’expression est primordiale", a-t-il clamé. Son message, vu plus de trois millions de fois, a suscité l’indignation d’un grand nombre d’internautes.

C8 a plaidé vendredi devant le Conseil d'Etat contre son éviction fin février de la TNT. La plus haute juridiction administrative doit rendre sa décision cette semaine, alors que la chaîne doit cesser d'émettre le 28 février, date d'échéance de son autorisation.

L'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, n'a pas renouvelé son autorisation d'exploiter une fréquence. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna, son animateur vedette.

F.Ga