"On ne laisse pas de plumes": les Bleus montent en puissance avant le quart des championnats d'Europe de tennis de table

La France s'est facilement imposée contre la Slovaquie, ce jeudi, en huitièmes de finale des championnats d'Europe de tennis de table par équipe. Les joueurs et leur entraîneur Nathanaël Molin se tiennent prêts pour le prochain tour.

Sans trembler. Les pongistes français se sont logiquement qualifiés pour les quarts de finale des championnats d'Europe de tennis de table par équipes, en éliminant la Slovaquie (3-0) ce jeudi à Zadar, en Croatie. Alexis Lebrun, Félix Lebrun puis Simon Gauzy, titulaires depuis le début de la compétition, ont parfaitement négocié leurs rencontres respectives pour rallier les quarts, où ils affronteront vendredi la Turquie ou la Belgique.

Les Bleus sont dans la partie de tableau de l'Allemagne, autre favori à la victoire finale, qu'ils pourraient retrouver dans le dernier carré en cas de succès au prochain tour. Un premier set légèrement accroché face à Yang Wang pour Alexis Lebrun, une deuxième manche échappée par Félix Lebrun devant Alexander Valuch, mais globalement une maîtrise constante: les Français, qui occupent la deuxième place au classement européen des nations, n'ont pas traîné pour faire respecter leur statut.

"La difficulté va monter"

Après le succès inaugural d'Alexis Lebrun (3-0: 12-10, 11-3, 11-8) - qui n'a pour le moment perdu aucun set à Zadar - et celui plutôt tranquille de son petit frère de 19 ans (3-1: 11-2, 10-12, 11-3, 11-4), Simon Gauzy a conclu la journée par un sans faute devant Jakub Zelinka (3-0: 11-5, 11-8, 11-9). "On avance dans cette compétition, il faudra être présent quand il y aura des moments durs, pour l'instant on ne laisse pas de plumes. On reste sérieux dans ce qu'on fait, on prend de la confiance pour arriver au moment où il faudra être prêt", a réagi Nathanaël Molin, entraîneur des Bleus.

"Les matchs vont devenir de plus en plus durs", a étayé Félix Lebrun. "On est en quarts, c'est là qu'il va falloir être les meilleurs. On s'entraîne pour ce type de match, on a hâte d'y être. On va se préparer au mieux, déjà pour demain." Même analyse du côté d'Alexis Lebrun: "On ressent vraiment qu'il y a deux compétitions différentes: la phase de poules où on doit faire le job et prendre nos repères, et maintenant c'est la vraie compétition qui commence. On doit monter en puissance. La difficulté va monter."

avec Léna Marjak (et AFP)