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ATP: révolution en tennis, le coaching depuis les tribunes autorisé après Wimbledon

L'ATP va autoriser la coaching depuis les tribunes au lendemain du tournoi de Wimbledon. L'expérience, à l'essai jusqu'à la fin de la saison, sera testée en Grand Chelem et sous certaines conditions.

L'ATP, l'instance qui chapeaute le circuit masculin de tennis, a annoncé mardi qu'elle allait autoriser cette saison les communications entre les joueurs et leur entraîneur en tribunes à partir du 11 juillet, soit au lendemain de Wimbledon (27 juin-10 juillet), y compris à l'US Open (29 août-11 sept).

Le coaching est un sujet sensible qui divise le circuit. Depuis la fameuse prise de bec qui avait opposé sa joueuse, Serena Williams, à l’arbitre Carlos Ramos en finale de l’US Open 2018, le coach français Patrick Mouratoglou n’a jamais fait mystère de son appréciation du sujet, lui qui a souvent dénoncé une certaine forme d’hypocrisie dans le milieu du tennis.

L'ATP suit la WTA

Mais tous ne partagent pas son enthousiasme, loin de là. Cette mesure fera donc l'objet d'un simple essai jusqu'à la fin de la saison, comme elle avait été expérimentée à l'occasion des Masters Next Gen, et sera scrupuleusement encadrée.

Les échanges "verbaux et non-verbaux" ne seront ainsi autorisés qu'à partir de certains sièges dans les tribunes et à condition de ne pas interrompre le jeu et de ne pas gêner l'adversaire. Les échanges verbaux entre le joueur et son coach ne seront possibles que lorsqu'ils sont du même côté du court et devront se limiter à des mots ou des phrases courtes, sans dialogue, a précisé l'ATP. Les gestes seront toujours autorisés.

Les coachs ne seront, en revanche, pas autorisés à communiquer avec leur joueur s'il quitte le court pendant le match, quelle qu'en soit la raison. Des pénalités et des amendes sont prévues en cas d'abus. Pour le coup, l'ATP suit le mouvement puisque La WTA avait procédé dès 2020 à un essai pour le coaching depuis les tribunes. La question de la communication entre les joueurs et leur entraîneur a souvent été posée dans le tennis professionnel, certains joueurs accusant leurs adversaires d'avoir reçu des consignes alors que c'est théoriquement interdit.

QM avec AFP