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Coupe Davis: Noah fait ses adieux... avec un gros tacle pour Piqué

Yannick Noah a tenu ce dimanche, à l’issue de la défaite de la France en finale de la Coupe Davis face à la Croatie, sa dernière conférence de presse comme capitaine des Bleus. L’occasion de revenir, au-delà de cet ultime week-end de compétition, sur ses meilleurs souvenirs de capitanat. Et de régler quelques comptes, notamment avec le footballeur Gerard Piqué, qui porte la réforme controversée de la Coupe Davis.

La Coupe Davis reformée par Piqué

"Je n’ai vraiment rien à lui dire à Gerard Piqué. Qu’est-ce qu’un joueur de foot s’occupe de notre jeu ? Est-ce que je m’occupe de la Ligue des champions ? Est-ce que je m’occupe de son équipe de Barcelone ? Je n’ai rien à lui dire. Qu’est-ce qu’il propose ? Il va essayer de faire du blé. On attend de voir si ça va être bien redistribué. J’ai des doutes. J’espère me tromper."

La Croatie trop forte

"On a essayé de donner le meilleur de nous-mêmes. On était en-dessous. On a perdu contre une meilleure équipe que nous. Les Croates étaient bons. C’est la première fois en tant que joueur ou capitaine, que dans une rencontre, je ne fais pas un break. Cela veut dire qu’on était largement dominé. C’est bien des fois de perdre. On a montré à ce niveau-là des lacunes techniques. On était un petit peu loin. Je suis tranquille, parce qu’on a fait le maximum avec ce qu’on avait."

La Guadeloupe, le beau souvenir

"Il y a eu tellement de jolis moments. Le premier match en Guadeloupe, c’était vraiment un truc de fou (en 2016, ndlr). Je venais d’un autre monde. Aller à l’entraînement à Baie-Mahaut, reprendre mon vélo, aller à Pointe-à-Pitre avec les gens qui m’encourageaient... C’était merveilleux."

Monfils, le pari manqué

"Il faut poser la question à ses coachs, qui ont passé beaucoup de temps avec lui. Je n’ai pas passé beaucoup de temps avec lui. Il a joué une fois il y a trois ans en Guadeloupe et il est venu une journée à Zadar. Je n’ai pas réussi. J’en avais tellement envie mais je n’ai pas réussi. J’ai beaucoup d’affection pour lui. Je m’étais dit que j’allais réussir à l’aider mais je n’ai pas réussi à l’aider, dommage. Je comprends bien Lucas Pouille. Je comprends bien "Jo" (Tsonga, ndlr). Je comprends bien tous les gars qui sont là. Encore une fois, si vous voulez parler des absents, allez les voir. Je n’ai pas du tout envie de passer du temps à parler de ceux qui n’ont pas adhéré."

La succession de Mauresmo

"Bien sûr que ce sera une super capitaine. Elle connait le tennis. Elle connait le haut niveau. Elle a été numéro 1. Je n’ai jamais été numéro 1. Elle a entraîné Murray, qui a été numéro 1. Je n’ai jamais entraîné de numéro 1 mondial. Elle sait comment ça se passe. Si elle a besoin de deux, trois clés, je la vois demain (lundi). C’est ma "sister" (sœur en français, ndlr). Je pense qu’elle sera top."