Federer : "Je fais des progrès et c’est déjà pas mal"

Roger Federer - AFP
Roger Federer, serez-vous apte pour disputer la finale ?
J’espère jouer et c’est pour ça que je suis là. Je me donne la meilleure possibilité. Il y a un très bon staff médical et mes copains me font me sentir mieux. J’ai moins de douleurs « mentales ». Je suis plus positif. J’ai un problème de dos que j’ai déjà eu dans le passé. Des fois, c’était un peu plus grave, d’autres moins. Là, ce n’est pas bien parce que n’ai pas pu jouer la finale (du Masters, dimanche contre Novak Djokovic, ndlr). Vous me connaissez, j’aurais forcément joué si j’avais pu. Malheureusement, c’était trop sévère. Maintenant, il faut attendre et espérer que j’arrive à m’entraîner les prochains jours.
Êtes-vous inquiet ?
On verra, je ne sais pas. Je suis une personne très positive et j’y crois forcément.
Quel pourcentage vous donnez-vous sur vos chances de jouer et d’être prêt à 100% ?
C’est impossible de répondre. Je ne sais pas si vous avez eu des problèmes de dos ou des blessures. Tant que vous n’êtes pas sur le terrain d’entraînement, vous n’avez pas de points de repère. Tant que je fais des progrès, c’est déjà pas mal. Je sais que je n’ai pas un mois pour récupérer. Ça va plutôt vite maintenant. Je vais essayer de faire le maximum mais c’est impossible de donner un pourcentage.
Comment avez-vous vécu votre forfait à Londres et cet accrochage entre Stanislas Wawrinka et votre femme Mirka en demi-finale ?
Les derniers jours étaient difficiles. C’était difficile pour moi de ne pas gagner le match. Honnêtement, j’aurais presque préféré que Stan termine le match à 5-3 ou 5-4. Je n’aurais pas eu de problème de dos et il n’y aurait pas eu cette situation. C’est quand même devenu un match historique parce qu’il y avait une ambiance incroyable. On est arrivé ici et tout est très décontracté. On s’est contacté dimanche, lundi et tous les jours. On est tous ensemble, on est très proche. Ça fait plaisir de passer du bon temps ensemble.
La douleur que vous avez ressentie samedi est-elle la même que celle à Hambourg en 2013 ?
Dans le passé, j’ai déjà ressenti les mêmes douleurs que samedi. Je n’ai pas envie de dire quand exactement parce qu’après, on part dans des directions et ça ne me plait pas. Aujourd’hui, j’ai fait un peu de traitement mais je reste calme, je ne fais pas grand-chose, je marche un peu. Je m’assois un peu. Là, je viens de refaire un traitement. J’attends que les autres reviennent, je viens devant la presse où on passe un peu sur le gril ! Et après, on repart à la maison tous ensemble. C’est sympa !