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Tsonga : ému, diminué, mais encore flou

Jo-Wilfried Tsonga

Jo-Wilfried Tsonga - AFP

Jo-Wilfried Tsonga s’est confié pour la première fois sur les raisons de son absence en double samedi et en simple ce dimanche en finale de la Coupe Davis, sur France 3. Très ému, le Manceau reconnait qu’il était diminué physiquement.

Jo-Wilfried Tsonga a enfin levé le voile sur les raisons de son absence en double samedi et en simple ce dimanche lors de la finale de la Coupe Davis face à la Suisse. Après sa défaite face à Stan Wawrinka vendredi, le Français avoue, sans donner trop de précisions, qu’il était trop court physiquement pour tenir sa place. Il explique que le flou maintenu sur son état de santé était stratégique. « Une blessure ? Oui, il y a quelque chose, a-t-il déclaré à France 3. Sinon j’aurais été sur le terrain hier et aujourd’hui. Ça a été difficile à vivre tout le week-end. Il a fallu garder ça un peu secret pour ne pas donner d’informations à nos adversaires et leur laisser le doute sur chaque rencontre. J’ai joué vendredi et j’étais persuadé que je pouvais donner 100%. Le lendemain matin, ça a été dur parce que j’ai senti que je n’avais pas tout ce qu’il fallait dans le bras pour pouvoir retourner sur le court. Je n’avais pas la prétention d’être meilleur que Richard Gasquet à 80% ou à 70%. C’était mieux qu’il aille sur le terrain. Ce matin, ça n’allait pas mieux. »

« Tout le week-end, c’était dur pour moi »

Le Manceau est également revenu sur les larmes qu’il a laissé échapper lors de la Marseillaise avant le double samedi. « Je suis encore un peu sensible. Ce n’est pas évident parce que je me prépare « toute ma vie » pour jouer ces moments et ça fait deux fois que je ne peux pas y participer (il avait déclaré pour la finale face à la Serbie en 2010 ; ndlr) alors que j’ai tout donné pour cette équipe. J’ai toujours répondu présent et c’est à chaque fois dans les derniers moments que je ne peux pas y être. Tout le week-end, c’était dur pour moi mais l’important c’était de garder la face au maximum pour donner le maximum à mes coéquipiers et donner ce truc qui va faire la différence. On est tous derrière Richard et persuadé qu’il est capable de faire de grandes choses. On espère qu’il va donner du fil à retordre à Roger et qu’il va envoyer notre ‘’Monf’’’ national sur le terrain. »

La rédaction