Fed Cup: Benneteau explique son coup de poker avec Parmentier

Julien Benneteau a donné quelques clés de la victoire de l'équipe de France en Fed Cup ce dimanche, en Australie. Invité de RMC, le capitaine des Bleus a notamment expliqué ses choix, comme celui de mettre Pauline Parmentier dans le dernier simple.

C'est un Julien Benneteau la voix cassée, fatigué mais comblé qui a répondu aux questions de RMC ce dimanche dans l'Intégrale Sport, après le sacre de l'équipe de France en Fed Cup face à l'Australie (3-2). Le capitaine des Bleus a notamment évoqué son rôle, avec pour principale mission de faire des choix.

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Le choix fort du jour fut d'aligner Pauline Parmentier sur le deuxième simple (défaite en deux sets contre Ajla Tomljanovic, 6-4 7-5), après la retentissante victoire de Kristina Mladenovic contre la numéro 1 mondiale, Ashleigh Barty. Ce qui a permis de préserver Caroline Garcia pour le double avec Mladenovic, qu'elles ont remporté pour offrir le point de la gagne à la France face à Barty-Stosur.

Un plan mûri depuis plusieurs jours

"Dès le mardi ou le mercredi, vu ce que Pauline produisait à l'entraînement, c'était dans ma tête du 50-50 pour le dimanche (avec Caroline Garcia ndlr), raconte Julien Benneteau. J'avais déjà en tête le samedi, vu la configuration des matchs par rapport au classement, que c'était Caroline et Kristina qui allaient nous lancer. J'étais convaincu que c'était la meilleure chance d'avoir deux points le samedi. En sachant qu'à 1-1, on était dans les clous. Après les matchs du samedi, je me suis dit qu'on allait voir."

Une question de fraîcheur pour Garcia

"Je savais que Pauline, 'tennistiquement' vu ce qu'elle me montrait, était prête soit pour recoller à 2-2, soit pour nous apporter le point décisif. Et que si on avait besoin d'un double, Caroline serait fraîche et n'aurait pas dépensé d'énergie physique et émotionnelle ce dimanche, justifie le capitaine. C'est comme ça que j'ai construit ma réflexion, mes choix, en accord avec mon staff. C'était unanime. Quand je l'ai annoncé samedi aux filles, il y avait aussi l'unanimité."