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Roland Garros: Arthur Fils sauvé par... du jus de cornichon ? L'astuce miracle qui aurait permis au Français de se qualifier sur un fil pour le 3e tour

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Pour lutter contre les crampes lors de sa qualification sur un fil face à Jaume Munar au 3e tour de Roland Garros, la star montante du tennis français, Arthur Fils, aurait opté pour un remède miracle en plein match: un jus de cornichon particulièrement prisé pour ses effets presque magiques.

Arthur Fils a-t-il été sauvé par du… jus de cornichon ? L’hypothèse peut prêter à sourire mais c’est une information à prendre très au sérieux. Pour combattre les crampes, une petite giclette de ce breuvage peut vous sauver la vie. Alors que le numéro 1 français était en passe de perdre la troisième manche, il a mis à sa bouche une fiole jaune bien connue des joueurs.

Un jeu plus tard, il a obtenu un temps mort médical en montrant son dos. Ce qui a eu le don d’irriter Jaume Munar, très cash en conférence de presse et vexé d’avoir laissé échapper la victoire (7-6, 7-6, 2-6, 0-6, 6-4) alors qu’il avait le break au cinquième set avant que le Tricolore ne retrouve… ses jambes.

"Je l’ai vu boire du jus de cornichon mais il a prétexté une douleur au dos pour obtenir un temps mort médical en dehors du court. Je suis convaincu qu’il avait des crampes, cette pause n’aurait pas dû lui être accordée", a lâché l’Espagnol.

Le jus de cornichon est à la mode dans les vestiaires. Ce vinaigre stimulerait l’oropharynx, le fond de la gorge, et cette simulation provoquerait un réflexe qui ferait disparaître la crampe.

"Ca donne presque envie de vomir"

Croisé dans la zone joueurs du tournoi, Grégoire Barrère, 296e mondial, n’hésite pas à se revendiquer comme un spécialiste de cet élixir: "D’abord, c’est très mauvais, je ne conseille pas de l’avaler, ça donne envie de vomir. C’est plutôt à utiliser comme un bain de bouche. Je suis bien calé là-dessus car j’étais beaucoup sujet aux crampes. Ca permet de gagner trente quarante minutes. La première fois que j’en ai pris, c’était en Australie ou à l’US Open, les kinés en ont. Puis, j’en ai commandé aux Etats-Unis et j’en ai gardé."

Car en France, c’est impossible de s’en procurer. Grégoire Barrère est bluffé par l’effet du jus de cornichon. "Franchement, ça fait du bien immédiatement, assure-t-il. Il y a peut-être un peu d’effet placebo mais ça te permet de finir des matches sans ramper sur le terrain."

De quoi remplacer le "coca-mars"

D’après nos informations, le médecin des Internationaux de France n’en possède pas dans sa valisette. "Ca fait partie des trucs que tu n’oublies pas quand tu fais ton sac, au même titre que les boissons d’effort ou les électrolytes et la banane", appuie Grégoire Barrère.

Le Français, qui a disputé son dernier Roland-Garros lors des qualifications, se remémore avec sourire les premiers conseils de ses aînés: "Quand je suis arrivé sur le circuit, Gaël (Monfils) et Gilles (Simon) m’avaient dit 'au cinquième set, tu te fais coca-mars et ça passera'... Maintenant, on est passé au pickle juice." Les temps ont effectivement changé.

Eric Salliot