EN VIDEOS : les coups de sang français à Roland-Garros

Benoît Paire - AFP
Les Suisses ne sont pas les seuls à être sous tension en ce début de Roland-Garros. Au lendemain du double psychodrame Federer-Wawrinka, l’un pour un selfie surprise sur le court et l’autre pour un article déplaisant sur le site officiel, ce sont les Français qui ont connu des petits coups de chaud ce lundi. Poussé à disputer quatre sets par Edouard Roger-Vasselin (6-2, 6-7, 6-1, 7-5), Gaël Monfils s’est ainsi agacé en fin de match contre la résistance de son compatriote. Le tout en créole. « Il ne fait rien de l’année et là, il a envie de jouer », a lâché la Monf’ en se tournant vers son clan. Pendant la rencontre, le showman du circuit ATP s’était déjà distingué en se recoiffant en plein échange.
Grand consommateur de raquettes, Benoît Paire n’a pas dérogé à ses habitudes en brisant l’une d’elles dans le deuxième set de son match contre le qualifié portugais Gastao Elias, 152e mondial. Un coup de sang qui lui a visiblement fait du bien puisque l'Avignonnais l’a finalement emporté en cinq manches (5-7, 6-3, 4-6, 6-4, 6-2).
Après quatre précédents duels perdus contre Roberta Vinci, Alizé Cornet a enfin vaincu sa bête noire italienne (4-6, 6-4, 6-1). Mais cette rencontre n’a pas été de tout repos pour la Française, qui est parvenue à évacuer sa frustration dans le deuxième set en poussant un gros coup de gueule contre le court et… elle-même.
Virginie Razzano, elle, a su contrôler ses nerfs pour se défaire en trois sets de la qualifiée paraguayenne Veronica Cepede Royg (2-6, 6-4, 6-2). La Nîmoise a tout de même un peu « craqué » sur sa première balle de match en tentant un service à la cuillère. Avec moins de réussite que Michael Chang contre Ivan Lendl en 1989. La deuxième balle de match sera finalement la bonne pour la joueuse de 32 ans, qui bénéficie d’une invitation pour participer à son 17e Roland-Garros.