"Si j’ai un enfant, je lui dirais de ne pas faire de tennis", confie le tennisman Laurent Lokoli

Le top 100 ou rien, c'est le leitmotiv de Laurent Lokoli, actuel 284e à l'ATP. "Si demain j'ai un enfant, je lui dirais de ne pas faire de tennis, a-t-il expliqué sur la chaîne Twitch de RMC Sport. On vous berce d'illusions quand on est petit, mais en grandissant tu veux en vivre, mais tu ne peux le faire que quand tu es dans le top 100 mondial."
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La frontière du top 100 paraît surtout symbolique, mais elle est en fait bien plus que ça. "C’est à partir de là que tu rentres dans les tableaux de tournois du Grand Chelem. Tu sais que tu vas faire 4 tournois du Grand Chelem et que t’auras un prize money minimum", détaille le Français de 27 ans dans le 7/7, l'émission quotidienne de RMC Sport sur Twitch.
Une défaite au premier tour de Roland-Garros rembourse l'année
"Cela veut dire aussi que tu as gagné des Challengers, donc tu as une certaine assise financière, ce que tu n’as pas quand t’es au-delà du top 100", ajoute Lokoli. Quand une année sur le circuit coûte environ 50.000 euros, une défaite au premier tour de Roland-Garros rapporte déjà 60.000 €.
"Si tu perds au premier tour d’un Grand Chelem, tu as remboursé ton année", résume Lokoli. Cela permet aussi d'investir, d'agrandir son staff et de continuer à grimper au classement. Un cercle vertueux qui commence à la centième place, inaccessible à tous les autres ou presque.