US Open: Stephens s'insurge contre le déferlement de haine à son encontre sur les réseaux sociaux

Sloane Stephens face à l'Allemande Angelique Kerber à l'US Open, le 4 septembre 2021 - Kena Betancur © 2019 AFP
La joueuse américaine Sloane Stephens s'est élevée ce dimanche sur Instagram contre le déferlement de haine dont elle a été la victime sur les réseaux sociaux à la suite de sa défaite contre Angelique Kerber vendredi au 3e tour de l'US Open. "Je suis un être humain", a déclaré l'Afro-Américaine sur Instagram, un jour après avoir reçu quelques 2000 messages d'insultes et de haine. "C'est trop dur de lire de tels messages", a-t-elle ajouté, "mais je vais en poster quelques-uns pour que vous puissiez voir ce que c'est". L'un d'entre eux disait notamment : "Je promets de te retrouver et de détruire ta jambe à un point tel que tu ne pourras plus jamais marcher @sloanestephens!... J'espère que tu as apprécié tes derniers instants sur un court aujourd'hui".
De nombreux messages de soutien
Dans une story Instagram, le 66e joueuse mondiale a rappelé que "ce type de haine est épuisant et sans fin. On n'en parle pas assez, mais ça craint.", A 28 ans, après avoir remporté l'US Open en 2017 et culminé en juillet 2018 après une finale à Roland-Garros au 3e rang du classement WTA, Sloane Stephens a également reçu de nombreux messages de soutien. "Merci beaucoup pour votre amour et votre soutien ! Vos messages sont précieux et réfléchis. Je suis tellement reconnaissante envers ma famille, mes amis et mes fans. Je me sens tellement aimée, encouragée. J'espère que cette conversation va se poursuivre", a précisé l'Américaine dans une nouvelle story Instagram.

"Je privilégie les ondes positives à celles négatives... mais tout n'est pas toujours rose", a-t-elle estimé sur la chaîne CNN. Cette affaire intervient quelques jours après la défaite de Naomi Osaka face à la jeune Leylah Fernandez au 3e tour du Grand Chelem américain. La tenante du titre de l'US Open avait déclaré faire une pause indéfinie dans le tennis, alors qu'elle s'était retirée de Roland-Garros et avait dû déclarer forfait à Wimbledon en raison de problèmes de santé mentale.