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Une défaite et tout est remis en cause: Sinner prêt à "un grand changement" après son revers contre Carlos Alcaraz

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Battu en finale de l’US Open par Carlos Alcaraz (6-2, 3-6, 6-1, 6-4), dimanche, Jannik Sinner est entré en grande introspection sur son jeu qu’il envisage de beaucoup faire évoluer pour y ajouter plus de variétés.

Pas de demi-mesure chez Jannik Sinner. Encensé par ses adversaires et les observateurs tout au long de son parcours à l’US Open, l’Italien a fortement déchanté dimanche en s’inclinant en finale face à son grand rival Carlos Alcaraz (6-2, 3-6, 6-1, 6-4), dimanche. Au point d’engager chez lui une profonde remise en question sur son jeu. L’ancien numéro un mondial (il sera dépossédé de cette position ce lundi) regrette de ne pas avoir assez varié ses coups face à l’Espagnol et envisage d’y remédier.

"Durant cette quinzaine, mes scores étaient confortables et je n’ai pas tenté un service volée, pas fait énormément d’amorties…"

"Aujourd’hui, j’étais trop prévisible", a-t-il regretté à l’issue de la rencontre. "Lui a fait des trucs qui ont changé la physionomie du jeu. Mais c’est son style de jeu. Maintenant, c’est à moi de décider si je fois faire évoluer mon jeu ou non. On va travailler dessus avec mon équipe."

"Je vais essayer d’être mieux préparé pour mes prochains matches contre lui", a-t-il ajouté. "Durant cette quinzaine, mes scores étaient confortables et je n’ai pas tenté un service volée, pas fait énormément d’amorties... Quand tu affrontes Carlos, tu dois sortir de ta zone de confort."

"Le but, maintenant, c’est d’évoluer, quitte à perdre des matches"

L’Italien est prêt à quelques sacrifices pour y parvenir. "Le but, maintenant, c’est d’évoluer, quitte à perdre des matches", a-t-il ajouté. "Mais je me dois d’être plus imprévisible. Je me dois de devenir un meilleur joueur encore. Mais je ne pense pas que ce soit spécifique au cas Carlos. Aujourd’hui, il a été plus propre dans ce qu’il a fait. Ce que j’ai bien fait à Wimbledon, il m’a renvoyé la pareille aujourd’hui. Je le vois comme ça. Mais ça va prendre du temps. La clé, c’est la patience. Mon prochain tournoi, c’est Pékin et je ne deviendrai pas gaucher! Ça va prendre du temps. On verra… Il peut s’agir de petits ajustements. Ou d’un grand changement. On verra…"

Celui qui s’estime désormais dans la position du "chasseur" pointe notamment du doigt son service qui " n'était pas au point". "J'ai eu l'impression d'avoir beaucoup de mal aujourd'hui, mais aussi pendant le reste du tournoi". Ca prend du temps (de s'améliorer, NDLR). Le secret, c'est aussi la patience. Ce n'est pas comme si j'allais devenir gaucher d'ici au tournoi de Pékin (25 septembre-1er octobre, NDLR). Ca va prendre du temps. Je vais changer quelques petites choses sur mon service, de petits détails qui peuvent faire de grandes différences. Je suis un joueur très solide du fond du court, je frappe très fort. Je suis un bon joueur (rires). Il suffit parfois juste d'ajouter un petit quelque chose."

NC