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US Open: après sa défaite, Medvedev peste contre la climatisation "qui est dingue" aux Etats-Unis

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Déçu de son élimination en huitième de finale de l'US Open, dont il était le tenant du titre, Daniil Medvedev a évoqué en conférence de presse les problèmes qu'il avait pu rencontrer avec... l'air conditionné.

Nick Kyrgios a hissé son niveau de jeu à des hauteurs stratosphériques pour dominer Daniil Medvedev en huitième de finale de l’US Open. Le Russe, qui défendait à la fois son titre et sa place de n°1 mondial, n’a pas caché sa déception en conférence de presse, cherchant à faire bonne figure en public malgré la tristesse de s’être arrêté si tôt dans le tournoi. Medvedev a aussi révélé qu’il était tombé malade dans le troisième set, au moment où Nick Kyrgios a commencé à prendre l’ascendant sur lui.

"J'ai eu mal à la gorge"

"En fait, j'ai commencé à me sentir un peu malade aujourd'hui, a-t-il expliqué. Je tombe à chaque fois malade durant la tournée américaine à cause de la climatisation qui est dingue. L'an dernier, ça m'était arrivé à Cincinnati et c'était mieux parce qu'on tombe rarement malade deux fois en deux ou trois semaines. En général, je peux me couvrir. Mais dans les vestiaires, par exemple, il fait quelque chose comme 68 degrés Fahrenheit (20°C). Tu vas à la douche, tu transpires, et tu reviens. Pour peu que tu prennes quelques minutes pour te détendre, tu peux tomber malade. J'ai eu mal à la gorge aujourd'hui. Et peut-être que physiquement ça a joué pendant le match."

Le Russe n'a pas cherché à se servir de cela comme excuse pour expliquer sa défaite: "Il m'a battu à Montréal et je n'étais pas malade", a-t-il d'ailleurs rappelé. Nick Kyrgios a joué une partition sans fausse note, "au niveau de Novak (Djokovic) et Rafa (Nadal)", d'après Medvedev. Autrement dit, au niveau d’un potentiel vainqueur de Grand Chelem. Daniil Medvedev estime d’ailleurs que l’Australien a toutes les chances de remporter le tournoi, "s’il joue comme ça jusqu’au bout".

C'était la troisième fois de l'année que les deux joueurs s'affrontaient. Si en janvier Kyrgios, alors aux prémices d'une véritable renaissance après deux années noires plombées par une dépression et des pensées suicidaires, avait fini par céder "chez lui" au 2e tour de l'Open d'Australie, au terme déjà d'un gros combat, il avait pris sa revanche au même stade du Masters 1000 de Montréal début août.

QM avec AFP