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US Open: Williams rate encore le coche, premier Majeur pour Andreescu

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Serena Williams a une nouvelle fois échoué dans sa quête d'un 24e titre du Grand Chelem, soufflée ce samedi en finale de l'US Open par la jeune Bianca Andreescu (6-3, 7-5). La pépite canadienne décroche le premier Majeur de sa jeune carrière. Comme dans un rêve.

Ce 24e titre du Grand Chelem se refuse décidément à Serena Williams. Comme en finale de Wimbledon cette année et l'an dernier, comme sur ce même court la saison passée, la légende américaine s'est inclinée en finale de l'US Open ce samedi (6-3, 7-5), face à la toute jeune Canadienne Bianca Andreescu. 

Quatrième finale perdue d'affilée

Serena Williams fonctionne à l'émotion, et ce n'est pas toujours pour du bon. Il lui avait fallu deux défaites en finale (Open d'Australie et Roland-Garros) en 2016 pour finalement goûter au bonheur du 22e sacre en Majeur et égaler la marque de Steffi Graf. Le 23e était venu à Melbourne l'année suivante, alors qu'elle venait juste d'apprendre qu'elle était enceinte. Une pause bébé plus tard, le constat est le même: la pression lui fait du mal.

Devant son public, après un parcours sans-faute avec des corrections infligées à Petra Martic en huitième de finale (6-3, 6-4), à Qiang Wang en quart (6-1, 6-0) et Elina Svitolina en demi-finale (6-3, 6-1), la reine du circuit a de nouveau craqué. Lâchée par son service (44% de premières balles), la joueuse de 37 ans ne sera finalement entrée dans son match... qu'une fois dos au mur dans la deuxième manche, pour remonter deux breaks de retard et permettre aux spectateurs de croire au miracle.

Andreescu, le coup parfait

Il n'y en aura pas eu, dans une fin de rencontre riche en fautes directes de part et d'autre. C'est la quatrième finale d'affilée en Grand Chelem que perd Serena Williams, la deuxième de suite à Flushing Meadows.

Mais New York a vu éclore une promesse: la Canadienne Bianca Andreescu, 19 ans seulement, qui n'avait jusque-là jamais passé un deuxième tour en Majeur. La voici couronnée face à une légende. Reste à confirmer. Ce qui, dans ce circuit féminin, n'est pas chose aisée ces dernières années, en témoignent les difficultés de Naomi Osaka (titrée en Australie et l'an dernier à l'US Open), Sloane Stephens (sacrée ici il y a deux ans) ou Jelena Ostapenko (Roland-Garros 2017).

A.Bo