Wimbledon: Serena Williams battue par la Française Harmony Tan pour son grand retour après un an d'absence

Après un an sans jouer de tournoi en simple, Serena Williams a manqué son retour sur le circuit ce mardi. L'Américaine a été battue par la Française Harmony Tan (7-5, 1-6, 7-6) au premier tour de Wimbledon. Mais la bataille a été belle.

Il y a eu quelques gros coups droits, comme avant, quelques cris (voire beaucoup), comme avant, des séquences d'acting digne d'une diva, comme avant, mais pas de victoire à la clé. Après un an sans jouer de tournoi en simple, l'Américaine Serena Williams (40 ans) a manqué son retour sur le circuit, ce mardi, puisqu'elle a été battue par la Française Harmony Tan (7-5, 1-6, 7-6), au premier tour de Wimbledon.

Septuple championne du Majeur sur gazon et ex-N.1 mondiale incontestée, Serena Williams, redescendue au 1.204e rang mondial, avait reçu une invitation pour pouvoir entrer dans le tableau principal. L'an dernier, elle avait quitté le Centre Court en cours de match, victime d'une blessure à une cuisse. De retour sur ce même terrain, elle est allée au bout d'un match décousu au terme duquel elle s'est inclinée.

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Tan a renversé la "légende"

"Je ne sais pas quoi dire, c'est une superstar, je l'ai regardée jouer tellement de fois à la TV quand j'étais jeune, a réagi Harmony Tan (24 ans), à chaud sur le central. Pour mon premier Wimbledon, c'est juste... waouh. Quand j'ai vu son nom lors du tirage, j'ai eu tellement peur. C'est une légende, je me demandais si j'allais marquer un ou deux jeux..."

Tan, évidemment, a fait bien mieux que ça. Il faut dire aussi que la "légende" n'a pas proposé le même niveau de jeu que lors de ses grandes années. Parfois empruntée, pas toujours bien placée, voire un peu perdue sur le court, ne sachant pas s'il fallait avancer ou reculer, pas toujours sûre d'elle ni de ses coups, Serena Williams n'a pas su imposer sur la longueur du match son jeu si puissant et intimidant qui a fait sa force.

Elle a bien poussé de grands cris pour tenter d'évacuer la pression manifestement énorme qui pesait sur ses épaules, mais il y avait trop de déchet dans son jeu (54 fautes directes contre 28 pour son adversaire). Alors elle a parfois eu recours à des tentatives d'intimidation, avec des démonstrations particulièrement théâtrales sur quelques points clés comme celui qui lui a offert le break et la possibilité de servir pour le match dans la troisième manche. Mais en vain. Reste maintenant à savoir si l'ancienne patronne du circuit refoulera l'an prochain le gazon londonien...

C.C. avec AFP