Fed Cup - Mary Pierce: "J’ai été déçue par la décision de Caroline Garcia"

Nommée capitaine adjointe de l’équipe de France de Fed Cup au côté de Yannick Noah, Mary Pierce a accepté de parler de son nouveau rôle au micro de RMC Sport en ce dimanche de Noël. L’ancienne joueuse est aussi revenue sur la décision de Caroline Garcia de faire l’impasse sur l’édition 2017. Un choix que regrette la double vainqueur de Fed Cup (1997, 2003).

Mary Pierce, votre nom circulait pour être la future capitaine de l’équipe de France de Fed Cup. Finalement, vous serez capitaine adjointe de Yannick Noah. Vous n’êtes pas trop déçue ?

D’abord, ce sont les filles qui décident qui elles veulent comme capitaine d’équipe. C’est vrai que mon nom circulait. Je n’ai pas senti que c’était le moment d’être capitaine pour différentes raisons. Ce rôle de vice-capitaine me convient très bien dans ma vie professionnelle et privée. Je suis très contente de rejoindre l’équipe dans ce rôle.

Ressentez-vous de la pression en passant après Amélie Mauresmo qui a marqué de son empreinte son passage en équipe de France ?

Elle a fait un super travail en emmenant les filles jusqu’en finale en 2016 (défaite face à la République tchèque, ndlr). Yannick a tellement de choses différentes à apporter. Il était mon capitaine quand la France a gagné la Fed Cup en 1997. Lui aussi a l’expérience pour mener une équipe jusqu’à la victoire. Il sait ce qu’il faut faire. Chacun est différent et peut apporter.

Caroline Garcia a annoncé qu’elle fera l’impasse sur la prochaine édition de Fed Cup en 2017. Allez-vous essayer de la faire changer d’avis ?

J’ai été assez déçue de sa décision. A chaque fois qu’on a fait appel à moi durant ma carrière, j’ai toujours répondu présente, sauf si j’étais malade ou blessée. Ça a apporté quelque chose à mon jeu et à mon tennis. Pour elle aussi, la Fed Cup peut l’aider dans sa carrière et pour son jeu. C’est son choix. Je le respecte. Yannick a dit qu’on ferait comme si elle n’était pas là. Si elle veut réintégrer l’équipe un jour, elle sera la bienvenue.

Vous allez lui glisser un petit mot ?

Non. Je ne suis pas quelqu’un qui met la pression sur les gens ou qui essaie de les convaincre. Il faut que la personne ait envie d’être là, d’aider l’équipe de France à gagner le Fed Cup, ça vient d’une conviction personnelle. Je vais certainement la voir durant l’Open d’Australie. Je vais la voir jouer, la soutenir. Mais il faut que ça vienne d’elle, c’est sûr.

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Propos recueillis par Maureen Lehoux