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Vendée Globe 2024: les larmes du skipper Sébastien Simon avant le départ en évoquant la séparation avec sa chienne

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Sébastien Simon s'est confié avec émotion au micro de RMC Sport avant le grand départ depuis les Sables-d'Olonne du Vendée Globe, ce dimanche. Les séparations ont été très émouvantes avec sa famille... et sa chienne.

C’est l’heure du départ, des larmes et des au revoir. Ce dimanche, à 13h02 (à suivre sur BFMTV), les 40 marins en lice pour la 10e édition du Vendée Globe s’élanceront pour la célèbre course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

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Avant de rejoindre le large, acclamés par près de 500.000 personnes, les concurrents sont tous invités à descendre le mythique chenal des Sables-d'Olonne, dont les quais étaient déjà bondés bien avant le lever du soleil. Avec pour les marins des séparations parfois très émouvantes à gérer avec leurs proches.

Il a prévu de lui envoyer des messages vocaux

Au micro de RMC Sport, Sébastien Simon avait ainsi beaucoup de mal à masquer son émotion à quelques heures du départ: "J’ai envie de partager ces derniers moments avec ma famille, mon équipe et mes partenaires qui sont tous là sur le ponton. On a peu de temps pour leur dire au revoir. La nuit a été agitée. Quand on part comme ça pour un tour du monde et qu’on abandonne notre confort, ce sont des moments très difficiles. J’ai hâte d’être en mer pour que les émotions soient derrière moi."

"J’avais dit à l’ouverture du village que j’avais envie de profiter de ces émotions comme un spectateur et je me fais un peu prendre à mon propre jeu", a raconté le skipper vendéen, sponsorisé par le groupe Dubreuil, qui avait été contraint à l’abandon il y a un an pour son premier Vendée Globe en raison de dégâts trop importants sur son bateau.

"Ça fait trois jours que j’ai du mal à contenir toutes mes émotions. Mais c’est aussi très beau", a ajouté le navigateur de 34 ans, particulièrement ému à l’idée d’être séparé pendant plusieurs semaines… de sa chienne Chiffon. "C’est ridicule de pleurer pour un chien… Mais oui, elle est à la maison. Je la reverrai dans deux mois et demi. Je lui enverrai des ‘voices’ (messages vocaux, NDLR), comme j’avais fait sur le premier Vendée", a-t-il glissé, au bord des larmes.

RR avec Léna Marjak