Ligue A féminine: Aix-Venelles veut pérenniser sa place dans le top 5

La préparation
"On arrive à huit semaines de préparation. Il est temps que ça commence !", languit Alexandre Hubner. "C’est important maintenant de basculer sur la compétition. Auparavant, le coach Alexis Farjaudon a dosé l’arrivée progressive des joueuses avec les Françaises qui sont arrivées après un mois de préparation, puis la Croate Natalia Tomic dès l’élimination de son équipe nationale du Mondial. Ces retards sont plus dommageables pour la vie du groupe et l’intégration des schémas tactiques. Vivement samedi pour de savoir où en est le PAVVB."
Le groupe
Alexandre Hubner : "Avec Didier Huc, le conseiller sportif du président et l’entraîneur, on a cherché des équilibres pour construire une équipe plurielle et complète, dans laquelle le coach peut s’adapter à la forme ou aux méformes du moment et à l’adversaire. L’équipe est équilibrée avec des profils complémentaires et de la jeunesse associée à l’expérience. Et, en ce sens, le profil de Cristina Bauer est essentiel. La grande joueuse qu’elle est apporte sa maturité pour calmer l’enthousiasme de la jeunesse dans les temps forts et pour faire réagir le groupe lors de temps plus faibles. On avait besoin de retrouver un leadership après le départ de certaines joueuses, notamment Myriam Kloster. À 34 ans, Cristina a encore envie de performer avec les JO de Paris 2024 en ligne de mire."
Les objectifs
Amandine Giardino : "L’an dernier, on a fini la saison régulière sur le podium (3e). Mais on a perdu au premier tour des playoffs contre Cannes. On peut faire beaucoup mieux avec, pourquoi pas, un titre en coupe de France. Ce championnat sera long avec des clubs compétitifs, qui ont bien recruté. Notre objectif est le top 5. La Ligue sera plus dense et très relevée car les équipes du bas de tableau, si on peut les appeler ainsi, sont compétitives."
Les Françaises en Ligue A féminine
Amandine Giardino : "On est vraiment peu de Françaises à jouer dans les clubs et 95% sont des libéros, comme moi. Peu de clubs jouent le jeu, même dans le bas de tableau, alors que les jeunes jouent de mieux en mieux. C’est dommage car les Françaises valent le coup. C’est dommage aussi que certaines copines soient obligées de partir à l’étranger pour jouer, même si ça bénéficie à l’équipe de France. Des filles se mettent en danger à l’étranger pour se mesurer à une autre adversité."
L’équipe de France
Amandine Giardino : "La première chose qu’il me reste en mémoire, c’est avant tout notre victoire en Golden League. C’était historique pour le volleyball féminin français. Après, en Challenger Cup, la défaite contre la Colombie me laisse une boule dans la gorge. On n'était pas loin mais on a été menées 2 sets 0, on revient et on ne conclut pas malgré trois balles de match. On est déçues mais nous sommes capables de faire de belles choses. On est une équipe très jeune, si loin et si près du niveau mondial de la VNL (Volleyball Nations League). C’était une première qui nous a beaucoup appris et qui nous fera aborder ce genre de match différemment. Ensuite, l’été a continué d’être très dense avec le tournoi de France qui servait de préparation aux Mondiaux pour certaines nations. L’Italie, la Turquie, le Japon voulaient jouer contre nous alors qu’il y a trois ans, personne ne voulait nous affronter. On commence à nous prendre au sérieux. Et à ce tournoi de France, on a battu des équipes nationales mieux classées au ranking mondial. On arrive en finale contre le Japon et on leur prend le seul set (30-28) perdu du tournoi, sans nos deux cadres (Héléna Cazaute et Lucile Gicquel). Ce n’est que partie remise."