Athlétisme: l'étonnante défense du président de la Fédération après l'agression de Wilfried Happio

André Giraud se dédouane de toute responsabilité. Le président de la FFA est revenu ce dimanche sur l’incroyable agression dont a été victime Wilfried Happio au cours des championnats de France d’athlétisme à Caen, samedi. "La sécurité était assurée comme elle était assurée sur tous les championnats, estime-t-il au micro de RMC Sport. Il y a eu un événement regrettable, on en tirera les conséquences, bien sûr. Il n’y a pas eu de faute de la fédération au niveau sécuritaire, au niveau bénévole. Il y avait ce qu’il fallait".
Ce samedi, le hurdleur a été agressé une vingtaine de minutes avant la finale du 400m haies, où il a remporté le titre national, record personnel et minima pour les Mondiaux d’Eugene à la clé. Touché à l’œil gauche, Happio a porté plainte, selon nos informations. Son agresseur a été interpellé par la police peu de temps après l’incident, qui pourrait être lié à une histoire de cœur et impliquer le frère d’une connaissance de l’athlète.
"Tous les week-ends sur les terrains de football, il y a des agressions pires que celle-là"
"Vous savez qu’on vit dans une société particulière, poursuit Giraud. Je dirai que tous les jours, tous les week-ends sur les terrains de football, il y a des agressions pires que celle-là."
Directeur de la haute performance de la fédération, Romain Barras évoque aussi le cas Happio, sans en savoir plus sur son état physique: "c’est dans les mains du médical". "Il est avec les minima, champion de France, et donc prioritaire pour être sélectionné, ajoute-t-il au sujet de son sprinteur. On l’espère encore en meilleure forme et avec une meilleure performance à Eugene". Premiers éléments de réponse le 16 juillet, jour des séries du 400m haies aux championnats du monde dans l’Oregon.