RMC Sport

F1: Hamilton révèle qu’il a peur de conduire dans la vie de tous les jours

placeholder video
Dans une interview accordée au magazine Vanity Fair, le pilote britannique Lewis Hamilton avoue qu'il est pour lui "stressant" de conduire en dehors des circuits de Formule 1. Le septuple champion du monde y révèle aussi qu'il avait songé à mettre fin à sa carrière après le sacre de Verstappen.

Lewis Hamilton s'est laissé aller à une confidence surprenante: dans la vie de tous les jours, le septuple champion du monde n'apprécie pas forcément la conduite. Rouler à une vitesse normale ? Il trouve cela trop stressant. S'adressant au magazine Vanity Fair, le pilote Mercedes a déclaré: "Je trouve cela stressant. J'essaie de ne pas faire des choses qui n'apportent rien à ma vie."

"Cette route est folle"

L'auteur de cet article paru dans Vanity Fair raconte son expérience à bord d'un véhicule conduit par Lewis Hamilton. Alors que les deux hommes roulaient dans les rues animées près de Nice, le Britannique lui aurait dit: "Ecoute, on est sur ces routes, tout peut arriver." Plus tard, alors que le trafic s'intensifiait, il aurait ajouté : "C'est maintenant stressant pour moi. Cette route est folle. Il se passe tellement de choses ici. Je vais faire demi-tour dans une seconde." Étonnant.

Dans ce même entretien accordé à Vanity Fair, Hamilton a également admis qu'il avait très sérieusement envisagé de quitter la F1 après la dénouement électrique de la saison dernière, qui avait sacré Verstappen sur le fil à Abu Dhabi. La controverse déclenchée par certains décisions contestables prises en fin de Grand Prix avait coûté sa place au directeur de course, Michael Masi. "Je ne sais pas si je peux vraiment mettre des mots sur le sentiment que j'ai eu", confie Lewis Hamilton.

"Je n'avais aucune force"

"Je me souviens juste être assis là, incrédule, raconte-t-il. Et avoir réalisé que je devais défaire mes ceintures, que je devais sortir de là, que je devais grimper hors de cette chose, que je devais trouver la force. Je n'avais aucune force. Et c'était l'un des moments les plus difficiles, je dirais, que j'ai eu depuis très, très longtemps." Les faits de course ont laissé Hamilton abasourdi, à tel point qu'il n'a pas parlé de l'incident pendant plusieurs semaines. "Je me suis demandé si je voulais continuer", affirme-t-il aujourd'hui.

Une prolongation en vue

Le pilote Mercedes est sous contrat avec son écurie jusqu'à la fin de l'année prochaine et déclare avoir envisagé de prolonger son aventure dans le sport au-delà. La perspective d'un huitième titre, record jamais atteint, le pousse à poursuivre. Même si le pilote britannique vit pour l'instant une saison compliquée, alors que son rival Max Verstappen s'est déjà détaché au championnat du monde et semble bien parti pour conserver sa couronne, Hamilton assure qu'il est "toujours en mission".

"J'aime toujours conduire, je suis toujours mis au défi par ce sport. Donc je n'ai pas vraiment l'impression que je dois y renoncer de sitôt." Le quadruple champion Sebastian Vettel a annoncé sa retraite à la veille du Grand Prix de Hongrie le mois dernier, mais Hamilton ne devrait pas suivre le mouvement de sitôt.

Motivé à l'idée de continuer à ferrailler sur le circuit, Lewis Hamilton reconnaît aussi que la retraite anticipée de Sebastian Vettel a agi comme une piqure de rappel: "Mais je pense à la façon dont je peux améliorer cette voiture, aux mesures que nous devons prendre pour que cette équipe gagne à nouveau, à la feuille de route pour remporter un autre championnat du monde et à ce que nous devons faire pour que tout le monde dans ce sport soit plus aligné, en termes de diversité."

AC