F1: "L’amour que je n’ai peut-être pas eu ici", Alonso révèle les raisons de son départ d'Alpine

En négociations pour prolonger l’aventure avec Alpine, Fernando Alonso a surpris le monde la Formule 1 en faisant faux-bond à son actuelle écurie pour rejoindre à la fin de la saison Aston Martin. Une annonce ayant entraîné une vague de flou, avec notamment la situation contractuelle d'Oscar Piastri, destiné à remplacer l’Espagnol mais qui rejoindra finalement McLaren.
Alors qu’il partira de la 13ème place durant le Grand Prix des Pays-Bas, celui qui a été deux fois champion du monde (2005 et 2006) a expliqué à DAZN les raisons de son départ, et évoque un certain manque d’attention à son égard: "C’est à cause du désir que j’ai vu chez Aston Martin de m’avoir et peut-être de ce qui me manquait chez Alpine. Ou l’amour que je n’ai peut-être pas eu ici." Conséquence de la non-venue de Piastri, c’est le futur ex-pilote de McLaren, Daniel Ricciardo, qui pourrait remplacer l’Espagnol chez Alpine.
"La frustration de ne pas être capable de performer au plus haut niveau"
Grand nom du sport automobile, Alonso ne connaît plus vraiment la réussite de ses années de gloire. Eclipsé par Lewis Hamilton (Mercedes) et plus récemment Max Verstappen (Red Bull), l’Espagnol a partagé son regret de ne plus vraiment pouvoir concourir pour les premières places au classement: "L’impuissance et la frustration de ne pas être capable de performer au plus haut niveau, ou de ne pas pouvoir goûter aux podiums et aux victoires." À voir si Alonso pourra retouver un peu de sa grandeur passée chez Aston Martin, où il remplacera un autre grand nom de la Formule 1: Sebastian Vettel.
Au fur et à mesure de l’entretien, le pilote de 41 ans a entamé une réflexion assez profonde sur la mentalité en Formule 1, en effectuant notamment une comparaison avec le football afin de préciser sa pensée: "Le mauvais côté de la F1, c’est que l’on pense souvent à l’année prochaine, c’est comme au football, au troisième match on dit: pensons à l’année prochaine (...) Ici tout est fixé et vous savez chaque dimanche la position dans laquelle vous allez être. C’est un peu la tristesse de notre sport."