F1: "Penser qu'il est périmé, c'est faux", le patron de Ferrari prend la défense de Lewis Hamilton après les deux premières courses

Frédéric Vasseur veut rester optimiste. Quatre jours après le Grand Prix de Chine, durant lequel les deux pilotes de la Scuderia Ferrari ont été disqualifiés, le patron de l'écurie Frédéric Vasseur a renouvelé sa confiance à sa recrue star de 40 ans, Lewis Hamilton.
Dans les colonnes de L'Équipe, le directeur de l'écurie mythique a tiré le bilan des deux premières semaines de Grands prix de la saison de Formule 1 du septuple champion du monde. Après être arrivé 10e du GP d'Australie et derrière Charles Leclerc (8e), le Britannique a largement remporté ce samedi la course sprint à Shanghai, organisée sur 19 tours. Le lendemain, Lewis Hamilton a terminé sixième du GP, encore derrière le Monégasque (5e), avant que les deux voitures ne soient disqualifiées après course.
"Nous avons rempli une partie du contrat. Nous n'aurons plus à répondre à cette question de la première pole ou de la première victoire, a confié Frédéric Vasseur. Sur les trois courses qu'on a faites, [le sprint] était l'une des plus grosses dominations qu'on ait eues. Finir avec sept secondes sur le deuxième au bout d'une course qui fait le tiers d'un GP, ça répond un peu aux questions et aux doutes."
Un pilote "exigeant avec les autres"
Il faut dire que l'arrivée de la légende britannique chez Ferrari avait énormément fait parler, réjouissant les fans de la Scuderia et suscitant des critiques des observateurs, sceptiques quant à son réel niveau.
"Reconnaissez que certaines critiques ont été... (il hésite) très dures, a commenté Frédéric Vasseur. Penser qu'Hamilton est usé, périmé, c'est rude. Et en plus c'est faux. Regardez sa dernière course de l'an dernier, il part seizième et finit quatrième en dépassant son équipier."
D'après le patron de Ferrari, l'expérience et la culture de la gagne de Lewis Hamilton peuvent mener toute l'équipe vers le haut, elle qui n'a plus gagné de titre pilote depuis 2007 et de titre constructeurs depuis 2008. "Lewis peut extraire le maximum de tous les gens qui l'entourent parce qu'il est exigeant avec lui-même et que ça passe très bien quand il est exigeant avec les autres, a-t-il assuré. Cela nous permet aussi de changer de vision."