GP de Singapour: Hamilton s'envole sous la pluie, Vettel perd très gros

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Hamilton, la pluie était avec lui
Elle s'est invitée, un quart d'heure seulement avant le début de la course et a fini par avoir de très sérieuses conséquences sur le déroulé de ce Grand Prix de Singapour. Elle, c'est cette pluie qui a détrempé la piste du circuit de Mandala Bay, cette pluie - on y reviendra plus tard - qui a poussé à la faute et aux stands Sebastian Vettel, Kimi Raïkkönen (Ferrari) et Max Verstappen (Red Bull) au départ, puis Danil Kvyat (Toro Rosso) et Marcus Ericsson (Sauber-Ferrari)... mais qui a surtout permis à Lewis Hamilton de s'adjuger le 60e Grand Prix de sa carrière, le troisième consécutif cette saison après ceux de Belgique et d'Italie.
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Un succès ô combien important, puisqu'il permet au pilote Mercedes, auteur d'un sans-faute sur son départ et d'un sans-faute tout court en course ensuite - de compter désormais 28 points d'avance sur Sebastian Vettel. Hamilton, qui n'en avait que trois à l'aube de ce Grand Prix, jouait gros, lui qui semblait voué à jouer les places d'honneur, en raison de sa 5e place sur la grille de départ et d'un tracé peu propice aux Mercedes. Finalement, il aura résisté à tout et même aux trois interventions de safety car, que n'a jamais pu exploiter la Red Bull de Daniel Ricciardo.
Vettel, la déviation qui coûte cher (et qui fait polémique)
"J'ai pris le départ. J'ai vu Max (Verstappen) venir à ma hauteur. J'ai voulu lui fermer la porte. Il a été percuté sur le côté. Je n'ai pas encore vu les images. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre Max et Kimi (Raïkkönen)". Voilà comment s'est défendu Sebastian Vettel devant la presse, quelques minutes après son abandon au premier tour de ce Grand Prix de Singapour. Le pilote allemand a fait preuve de prudence dans son discours, peut-être parce que sa manoeuvre pour fermer la porte à Verstappen a probablement engendré l'incident principal de la course, qui a envoyé la Red Bull de l'intéressé mais aussi la Ferrari de Vettel et celle de son équipier Kimi Raïkkönen directement aux stands.
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Vettel, qui a pu reprendre la course avant de partir en tête à queue, a vu le bénéfice de sa position de poleman, acquise la veille, s'évaporer en un seul virage. L'Allemand, qui pouvait reprendre les commandes du championnat du monde, compte désormais 28 points de retard sur Hamilton. Et la décision de la commission de course pourrait lui causer d'autres soucis. Pour Verstappen, le coupable est clairement identifié. "Peut-être que Sebastian n'a pas vu Kimi, mais ce n'est pas une excuse. Si vous vous battez pour le titre, vous ne devriez pas prendre ce genre de risques", a lâché le pilote Red Bull. Ambiance...
Les points pour Grosjean et Ocon, la déception pour Hulkenberg et Alonso
Avec huit abandons, nombreux sont ceux qui ont pu se placer dans les points - alors que le tracé de la course, initialement, ne le leur aurait certainement pas permis - et nombreux sont ceux, aussi, qui ont vu leurs ambitions s'envoler à Singapour. C'est le cas de Nico Hulkenberg, un temps cinquième et à la lutte pour le premier podium de sa carrière en F1, finalement "fauché" en raison d'un problème mécanique (48e tour). Quatorzième et quinzième au départ, Romain Grosjean (Haas) et Esteban Ocon (Force India), respectivement 9e et 10e, sont dans les points. Le sourire était également de mise chez Toro Rosso, Renault et McLaren: Carlos Sainz Jr (4e), Jolyon Palmer (6e) et Stoffel Vandoorne (7e) signent le meilleur résultat de la carrière.
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