EuroBasket: les Bleus monteront en gamme avec la Turquie

La France a conclu la phase de poule de l’EuroBasket par une cinquième victoire en autant de matches face à l’Israël (86-61), ce jeudi à Montpellier. Les Bleus terminent premiers de leur groupe et affronteront la Turquie lors d’un 8e de finale à haute pression, samedi à Lille.

L’indécision qui planait sur l’identité de l’adversaire de la France en 8es de finale de l’EuroBasket est désormais levée. Les Bleus défieront la Turquie, quatrième du très relevé groupe B, samedi à Lille. La France a donc évité l’Espagne et l’Italie grâce à son cinquième succès (86-61) en autant de matches face une équipe d’Israël pas franchement concernée et qui avait laissé au repos ses trois meilleurs marqueurs (Gal Mekel, Omri Casspi et Lior Eliyahu).

Sans briller mais avec sérieux, les hommes de Vincent Collet terminent premiers de leur groupe. Et c’est bien l’essentiel. Ce qui les attend samedi sera d’un calibre supérieur aux adversaires des champions d’Europe en titre lors de ce premier tour. Avec un petit vertige au moment de regarder ce que causerait une défaite lors de ce premier match couperet. Car un échec mettrait fin au rêve olympique de cette génération dorée, puisqu’elle lui fermerait au nez la porte vers les quarts de finale.

Pietrus : « A partir de samedi, c’est la guerre »

Avant de se plonger dans cette éventualité, les Bleus ont assuré ce jeudi avec le retour d’Evan Fournier (12 points) et les cadres laissés au repos. A tel point que Tony Parker est le seul Français à ne pas avoir marqué. Même Mam Jaiteh a débloqué son compteur en y allant de ses deux points. Les Bleus peuvent aussi se réjouir de la grosse performance de Joffrey Lauvergne (14 points) dans un secteur intérieur qui fera des étincelles samedi.

« On avait à cœur de bien terminer, explique Florent Pietrus sur RMC. Les choses sérieuses commencent. C’était un tour d’échauffement, on l’a bien négocié. A partir de samedi, c’est la guerre. On verra où on en est. La Turquie est une équipe vraiment complète avec un gros cinq. Dans cette configuration, on sait que sur un match, tout est possible. Il faudra rentrer par le bon bout et montrer que ‘‘ce soir, ce n’est pas possible’’. La fin en cas de défaite ? On n’y pense pas. Quand on est en équipe de France, on vient pour aller au bout. »